"J'annonce ma démission de la Coalition nationale, afin de pouvoir oeuvrer avec une liberté que je ne peux pas avoir au sein d'une organisation officielle", a indiqué M. Khatib dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
La démission surprise de M. Khatib intervient quelques jours après l'élection sans précédant d'un Premier ministre chargé d'administrer les territoires rebelles en Syrie, Ghassan Hitto, et près de deux ans après le début d'un soulèvement populaire contre le président Bachar al-Assad.
"Durant ces deux dernières années, nous avons été égorgés par un régime d'une brutalité sans précédant, alors que le monde nous observait", a ajouté M. Khatib dans son communiqué.
"Toutes les destructions des infrastructures syriennes, la détention de dizaines de milliers de personnes, l'exil forcé de centaines de milliers d'autres (...) n'ont pas suffit pour que la communauté internationale prenne une décision afin de permettre au peuple de se défendre, a-t-il indiqué.
M. Khatib a démissionné, plus de quatre mois après avoir été choisi à la tête de cette instance formée à Doha sous la pression de la communauté internationale qui avait appelé les opposants au régime de Damas à s'unir.
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