Ce religieux, Mahmoud Shaaban, avait provoqué une vive réaction en émettant une fatwa (édit religieux) appelant au meurtre de figures de l'opposition laïques, invoquant des arguments basés sur la charia, la loi islamique.
Le religieux avait mentionné dans une émission sur une chaîne de télévision satellitaire les noms de Mohamed ElBaradei, ancien chef de l'agence de l'ONU pour l'énergie nucléaire et prix Nobel de la paix en 2005, et Hamdeen Sabbahi, ancien candidat à la présidence en juin 2012.
Ils sont tous deux dirigeants du Front national du salut (FSN), principale coalition de l'opposition laïque, critique du président islamiste Mohamed Morsi.
L'appel de M. Shaaban avait coïncidé avec l'assassinat à Tunis d'un dirigeant de l'opposition tunisienne, Chokri Belaïd, tué par balle devant son domicile. Une partie de l'opposition et la famille de la victime ont accusé les islamistes tunisiens de ce meurtre.
Après ces déclarations, dénoncées par le gouvernement et l'institution théologique sunnite Al-Azhar, le ministère égyptien de l'Intérieur avait renforcé la sécurité autour des domiciles de MM. ElBaradei et Sabbahi.
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