"Il ne fait pas de doute que cette agression va dans le sens de la politique de l'Occident et des sionistes pour faire passer au second plan les succès du peuple et gouvernement syriens pour ramener la stabilité et la sécurité dans ce pays", a affirmé M. Salehi, condamnant "l'agression brutale du régime sioniste".
Cette action souligne "l'alignement des groupes terroristes avec les objectifs des sionistes", a-t-il ajouté. L'Iran comme les autorités de Damas qualifient de "terroristes" les groupes rebelles qui combattent le régime syrien.
Pour sa part, le vice-ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a prévenu, sans élaborer, que "l'attaque du régime sioniste contre la périphérie de Damas aura de graves conséquences pour Tel-Aviv", a rapporté l'agence Isna.
M. Abdollahian a mis en garde le gouvernement israélien en affirmant qu'il ne devait pas "être trompé par son système anti-missile Patriot (...) qui a montré son inefficacité durant la guerre de huit jours contre Gaza" début décembre durant laquelle le Hamas a lancé des roquettes d'origine iranienne contre Tel-Aviv et Jérusalem.
Damas a annoncé mercredi soir que l'aviation israélienne avait "directement bombardé" un centre de recherche militaire situé entre Damas et la frontière libanaise, pour la première fois en près de deux ans de conflit en Syrie.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de l'armée israélienne s'est refusée à tout commentaire.
L'Iran est le principal allié de la Syrie, aux côtés de la Russie et de la Chine, et accuse les pays occidentaux et certains pays arabes d'armer la rébellion contre le régime du président Bachar al-Assad.
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