Les rebelles ont pris samedi une grande partie de cette école d'infanterie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Commandant d'une brigade de blindés dans l'armée syrienne, Abou Fourat avait déserté pour rejoindre la rébellion hostile au président Bachar al-Assad.
Montant en première ligne avec ses hommes sur les fronts les plus dangereux d'Alep, notamment ceux de Salaheddine et de Seif al-Dawla, il était également en charge des opérations militaires au sein de cette importante brigade, liée aux Frères musulmans.
Avenant et friand de bons mots, ce colonel, qui avait accueilli plusieurs équipes de l'AFP, était très apprécié par ses hommes. Sur la page Facebook, les commentaires élogieux se multipliaient: "Je demande que l'école d'infanterie soit renommée +Ecole du martyr Abou Fourat+", disait l'un d'eux.
Un grand nombre de soldats et de rebelles ont péri dans les combats autour de l'école militaire, selon l'OSDH.
Les troupes régulières avaient envoyé par hélicoptères des hommes de la garde républicaine pour faire face à l'assaut mené par les rebelles qui assiégeaient l'école depuis trois semaines, a précisé cette ONG qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins.
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