"L'armée tente de nettoyer les derniers quartiers rebelles de Homs", a affirmé à l'AFP une source au sein des services de sécurité syriens. Poumon industriel de la Syrie, Homs avait été surnommé par les opposants "capitale de la révolution" car elle fut à l'avant-garde de la contestation contre le régime de Bachar al-Assad.
"L'armée a également nettoyé des villages autour de Qousseir et essaie maintenant de s'emparer de la ville", a ajouté cette source.
Les deux localités sont distantes d'une trentaine de km.
La province de Homs est la plus grande et la plus stratégique du pays. Frontalière du Liban et de l'Irak, située non loin de Damas, elle relie le nord et le sud de la Syrie. Du fait de sa proximité avec le Liban, elle était au début de la révolution un point de passage pour livrer des armes et évacuer les blessés.
Vendredi, l'armée avait utilisé pour la première fois des avions de combat pour bombarder Khaldiyé, un quartier rebelle assiégé depuis quatre mois et totalement dévasté au coeur de Homs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Qousseir, où résidaient avant la révolution 30.000 habitants, est encerclé depuis fin 2011 et a été quasiment déserté.
"L'armée tente de prendre Qousseir à partir des trois entrées de la ville", a déclaré de son côté à l'AFP Hadi al-Abdallah, un activiste de la ville qui appartient à la Commission générale de la révolution syrienne.
"Les situation est mauvaise et les bombardements sont intenses. Il y a de très violents combats autour de Qousseir", a-t-il dit à l'AFP, joint par internet.
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