"Nous travaillons" sur "l'initiative des zones tampon proposée par la Turquie", "nous le faisons en concertation avec nos plus proches partenaires", a déclaré M. Hollande.
Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu a prévenu la semaine dernière que la Turquie ne pourrait accepter plus de 100.000 réfugiés syriens sur son sol et qu'une zone tampon en Syrie pourrait être indispensable pour contenir le flot de réfugiés.
Il a ainsi suggéré dans ce cas que l'ONU installe des camps de réfugiés "dans les frontières de la Syrie" pour contenir l'afflux des personnes déplacées.
M. Davutoglu a indiqué que la Turquie participerait à une réunion ministérielle au Conseil de sécurité de l'ONU le 30 août, organisée par la France, pour examiner la situation humanitaire en Syrie et dans les pays voisins. Il espère qu'une décision y sera prise sur les zones tampons.
Les ministères français des Affaires étrangères et de la Défense avaient de leur côté récemment évoqué la nécessité d'étudier la création de zones partielles d'exclusion aérienne en Syrie afin d'assurer la protection au sol de camps de réfugiés.
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