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Une banque nippone doit geler des avoirs iraniens pour l'attentat de 1983 à Beyrouth

Des billets de banque chinois.

Un tribunal de New York a ordonné à une grande banque japonaise de geler 2,6 milliards de dollars d'avoirs du gouvernement iranien en lien avec l'attentat de 1983 contre une caserne américaine à Beyrouth, a-t-on appris jeudi auprès d'un porte-parole de l'établissement.


"Nous avons reçu l'ordre d'un tribunal américain", de geler cette somme, a expliqué un porte-parole de la Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ à l'AFP. La somme suspendue sur ordre judiciaire "correspond au montant des indemnisations décidées par la justice américaine pour les familles des victimes des attaques de 1983 contre l'armée des Etats-Unis à Beyrouth", a-t-il ajouté.


Selon l'agence de presse japonaise Jiji, la banque a décidé de faire appel de cette décision. En attendant, les sommes concernées ont été gelées, au moins temporairement, a indiqué le porte-parole.


Il n'a pas souhaité préciser le montant total détenu par les autorités iraniennes sur les comptes de la banque au Japon, reconnaissant simplement que l'institution financière "gère un nombre relativement élevé de transactions commerciales avec l'Iran".


Le 23 octobre 1983, un camion bourré d'explosifs avait sauté devant une caserne de l'armée américaine, tuant 241 soldats. Une caserne française de Beyrouth avait fait l'objet d'une attaque simultanée qui avait provoqué la mort de 58 soldats français.


Les Etats-Unis ont accusé l'Iran, bien qu'elle ait nié toute responsabilité, et ont par la suite inscrit la république islamiste sur la liste des Etats soutenant le terrorisme.


Un tribunal des Etats-Unis a condamné en 2007 l'Iran à payer 2,65 milliards de dollars au total de dommages et intérêts pour les familles des victimes américaines.

Un tribunal de New York a ordonné à une grande banque japonaise de geler 2,6 milliards de dollars d'avoirs du gouvernement iranien en lien avec l'attentat de 1983 contre une caserne américaine à Beyrouth, a-t-on appris jeudi auprès d'un porte-parole de l'établissement.
"Nous avons reçu l'ordre d'un tribunal américain", de geler cette somme, a expliqué un porte-parole de la Bank of...