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Dernières Infos - France

Takieddine s'en prend à Sarkozy dans l'affaire Karachi

Ziad Takieddine. Photo AFP

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a annoncé mardi avoir été mis en examen pour blanchiment aggravé et recel d’abus de biens sociaux dans l'enquête sur une possible corruption en marge de la présidentielle de 1995, dans une déclaration à la presse à l'issue de son audition.

 

A son arrivée au pôle financier du tribunal de Paris, il s'en est pris au président sortant Nicolas Sarkozy - dont plusieurs proches sont mis en examen aussi dans ce dossier - n'hésitant pas à s'adresser aux électeurs pour leur demander de "le chasser de l'Elysée".

 

Il a notamment appelé les français à "éradiquer ce système de corruption qui vous mène depuis quelques années, depuis 1995".

 

Takieddine a proposé aux électeurs de voter pour quelqu'un de "propre", sous-entendant François Hollande, pour lequel il a déjà annoncé sa préférence auparavant.

 

Il a annoncé, à sa sortie du bureau des juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, qu’il publiera des documents à l'adresse www.takieddine.fr pour "mettre la vérité en face des Français".

 

Mis en examen une première fois pour "complicité et recel d'abus de biens sociaux" fin 2011, Ziad Takieddine est mis en cause en raison de nouvelles découvertes à l'étranger, le parquet ayant donné son feu vert à des poursuites sur le blanchiment sur demande des juges d'instruction.

 

Ces derniers sont sur la piste d'un possible détournement de commissions légales convenues en marge de la vente de sous-marins au Pakistan (84 millions d'euros) et de frégates à l'Arabie saoudite (200 millions d'euros) dans les années 1990. Un attentat à Karachi, au Pakistan, en 2002 où 11 Français sont morts pourrait être lié.

 

L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine a annoncé mardi avoir été mis en examen pour blanchiment aggravé et recel d’abus de biens sociaux dans l'enquête sur une possible corruption en marge de la présidentielle de 1995, dans une déclaration à la presse à l'issue de son audition.
 
A son arrivée au pôle financier du tribunal de Paris, il s'en est pris au président sortant...