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Les oppositions syrienne et libanaise disent défendre une "cause commune"

L'opposition libanaise a commémoré mardi l'assassinat de l'ancien dirigeant Rafic Hariri, affichant à cette occasion sa solidarité avec les opposants syriens avec lesquels elle dit partager les mêmes intérêts.

Le régime du président syrien Bachar al-Assad avait été pointé du doigt dans l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri, ex-Premier ministre devenu hostile à l'hégémonie syrienne sur le Liban.

"Nous tendons la main pour coopérer avec le Conseil national syrien (CNS, principale instance de l'opposition) dans lequel on voit un espoir (...) pour l'établissement d'un régime démocratique" en Syrie, a déclaré Saad Hariri, fils de Rafic et ancien Premier ministre, lors d'une visioconférence depuis Paris.

Estimant qu'"un régime pluraliste en Syrie constituerait une garantie pour la démocratie au Liban", Saad Hariri, un des principaux dirigeants de la coalition du 14-Mars (opposition anti-syrienne), a jugé que "la chute du régime syrien était inévitable".

Il a en outre appelé le puissant mouvement armé Hezbollah, fidèle allié de Damas, qui domine le gouvernement avec ses alliés, à "remettre ses armes à l'Etat pour épargner au Liban et à tous les Libanais le danger de violences et au gouvernement le risque d'effondrement".

Une autre figure de l'opposition, le leader chrétien Samir Geagea, a également jugé qu'un "régime démocratique libre en Syrie serait bénéfique pour l'indépendance du Liban", et permettrait de faire évoluer les relations entre les deux pays, "assombries par le régime actuel" en Syrie, ancienne puissance de tutelle au Liban.

Il a par ailleurs appelé les chrétiens de la région à ne pas craindre les changements: "Il s'agit d'une naissance, et il n'y a pas de naissance sans douleurs", a-t-il affirmé.

Dans un message lu en son nom par le secrétaire général de la coalition du 14-Mars, Farès Soueid, le CNS a lui salué les Libanais pour avoir réussi "au printemps 2005 à chasser l'armée régulière (du président) al-Assad du Liban (...) ce qui a constitué un premier coup dur pour lui".

"Nous avons une cause commune (...), la démocratie en Syrie est le soutien à l'indépendance du Liban et à sa démocratie", ajoute le CNS dans son message.
L'opposition libanaise a commémoré mardi l'assassinat de l'ancien dirigeant Rafic Hariri, affichant à cette occasion sa solidarité avec les opposants syriens avec lesquels elle dit partager les mêmes intérêts.Le régime du président syrien Bachar al-Assad avait été pointé du doigt dans l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri, ex-Premier ministre devenu hostile à l'hégémonie syrienne...