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De la Syrie au Yémen, les jours des "dictateurs" sont comptés, assure le président du comité Nobel

Le choix des lauréates du Nobel de la paix 2011 doit servir d'avertissement aux régimes autoritaires de pays tels que la Syrie et le Yémen pour leur faire comprendre que leurs jours sont comptés, a estimé samedi le président du comité Nobel norvégien lors de la cérémonie de remise du prix.
"Les dirigeants au Yémen et en Syrie qui assassinent leurs peuples afin de garder le pouvoir devraient relever la chose suivante: la lutte de l'humanité pour la liberté et les droits de l'Homme ne s'arrête jamais", a déclaré M. Jagland, avant de remettre la prestigieuse récompense.
"Aucun dictateur ne peut durablement trouver un abri face au vent de l'Histoire. C'était ce vent qui a conduit les gens à escalader le mur de Berlin et à le démolir. C'est aussi ce vent qui souffle maintenant dans le monde arabe", a dit M. Jagland avant de remettre le prix aux trois lauréates.
"Cette lutte pour les libertés a déjà poussé le président du Yémen Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, à accepter de quitter son poste en février prochain et le président syrien Bachar el-Assad suivra", a estimé M. Jagland.
"Le président Saleh n'a pas réussi à résister aux demandes de son peuple en matière de liberté et de droits humains et le président Assad en Syrie n'y réussira pas non plus", a-t-il affirmé.
Sous la pression de la rue, M. Saleh a accepté le mois dernier de quitter son poste, en principe en février 2012, en échange d'une immunité pour lui et ses proches.

 

Le Nobel de la paix a été attribué cette année à la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, à sa compatriote, la "guerrière pour la paix" Leymah Gbowee, et à la Yéménite Tawakkol Karman, une figure de proue du "printemps arabe" pour leur lutte non-violente en faveur de la paix et de la réconciliation.

Le choix des lauréates du Nobel de la paix 2011 doit servir d'avertissement aux régimes autoritaires de pays tels que la Syrie et le Yémen pour leur faire comprendre que leurs jours sont comptés, a estimé samedi le président du comité Nobel norvégien lors de la cérémonie de remise du prix."Les dirigeants au Yémen et en Syrie qui assassinent leurs peuples afin de garder le pouvoir...