Ilan Grapel, détenu depuis juin en Egypte, a été présenté par les médias officiels égyptiens comme un "officier du Mossad" (les services de renseignement israéliens) venu "espionner en Egypte dans le but de porter atteinte aux intérêts économiques et politiques du pays", ce qu'Israël a catégoriquement nié.
"Tous les rapports indiquent que l'accord Shalit ne sera pas le seul à se faire entre les Arabes et Israël dans les jours à venir", affirme Al-Ahram. Il devrait être "suivi peu après par un autre échange entre l'Egypte et Israël, au cours duquel l'espion Ilan Grapel (...) sera libéré contre tous les prisonniers égyptiens dans les prisons israéliennes", ajoute le quotidien, qui précise qu'ils sont 81 "dont trois enfants".
Les négociations à ce sujet sont presque terminées, selon Al-Ahram.
Presque tous ces prisonniers n'ont pas de liens avec la politique, indique le journal. Les charges pesant contre eux vont de l'entrée illégale en Israël au trafic de drogue, en passant par la possession d'armes.
"Il est certain que la réussite de la médiation égyptienne dans la réalisation de l'accord Shalit et les excuses officielles israéliennes à l'Egypte pour la mort de soldats égyptiens à la frontière, tués par des tirs israéliens, ont ouvert la voie à la réalisation de l'accord Grapel", estime le journal.
L'Egypte a joué les médiateurs entre Israël et le Hamas pour un échange du soldat israélien Gilad Shalit, qui a aussi la nationalité française, contre 1.027 détenus palestiniens.
Les plus commentés
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »
entretien
Entretien Exclusif, François Hollande : Netanyahu "n’a plus d’autres choix que d’arrêter"
Politique
Le CPL en faveur d'une charte nationale qui préserverait la formule libanaise