La Syrie connaît "une énorme révolte populaire visant à renverser le régime actuel et à mettre en place un autre régime plus démocratique", a affirmé dimanche le leader du parti des forces libanaises Samir Geagea. Lors d’un discours téléphonique à la conférence annuelle de son parti en Amérique du nord, M. Geagea a déclaré que le chemin vers la démocratie dans ce pays fera face à de nombreux obstacles.
"Les alliés de la Syrie au Liban vivent dans un état de grande confusion, a-t-il ajouté. Ils sentent que le régime syrien sera renversé et essayent donc de prendre toutes les mesures possibles pour être à l’abri au cas où le régime le serait ".
M. Geagea a également déclaré que la situation au Liban ne se stabilisera pas sauf si une loi électorale qui adhère aux principes formulés dans l’accord Taëf est adoptée. L’accord de Taëf a donné 64 députés aux chrétiens et 64 députés aux musulmans, a-t-il précisé. "Nous devons donc essayer de trouver une loi électorale qui est le plus proche de cet objectif", a-t-il ajouté.
De nombreuses discussions ont lieu à ce sujet, a-t-il encore affirmé. Elles portent notamment sur une loi qui adopte le système proportionnel et divise le Liban en 15 circonscriptions, a-t-il ajouté, en précisant que son parti n’y est pas opposé. Mais lorsque la "rencontre orthodoxe" a proposé une loi qui considère le Liban comme une seule circonscription où chaque communauté élit ses représentants, "nous l’avons adopté" et "nous en discutons" depuis lors des réunions inter-chrétiennes ou au niveau du 14 Mars, a déclaré M. Geagea.
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