Présageant une rude bataille au Conseil sur l'attitude à adopter vis-à-vis de Damas, un projet européen soutenu par les Etats-Unis et appelant à des sanctions et le projet russe, qui se contente d'appeler M. Assad à accélérer les réformes, étaient tous deux sur la table du Conseil vendredi en vue d'un vote éventuel.
Le texte européen, fortement soutenu par les Etats-Unis, a été présenté mercredi par la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Portugal mais la Russie et la Chine ont refusé jeudi de participer à des discussions informelles sur ce texte.
La Russie a laissé entendre qu'elle pourrait opposer son veto à toute résolution de sanctions qui serait mise au vote.
Son propre projet de résolution, dont l'AFP a obtenu copie, appelle le gouvernement syrien à "accélérer la mise en œuvre des réformes annoncées afin de répondre effectivement aux aspirations et préoccupations légitimes du peuple syrien".
Il exhorte l'opposition à "engager un dialogue politique" avec les autorités en vue d'ouvrir "une discussion substantielle et détaillée sur les moyens de réformer la société syrienne".
L'ambassadeur de Russie, Vitaly Tchourkine, a déclaré à la presse que son projet bénéficiait d'un "fort soutien" de la part de certains des 15 pays membres du Conseil de sécurité.
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