La télévision d'Etat égyptienne avait annoncé dans la nuit du 20 au 21 août que l'Egypte avait décidé de rappeler son ambassadeur en Israël, ce qui avait été interprété comme le signe d'une crise diplomatique majeure entre les deux pays et d'une politique égyptienne plus ferme vis-à-vis de son voisin.
Mais après avoir répété l'information pendant plusieurs heures, la télévision avait brusquement et sans explication cessé d'en parler, tandis que les autorités restaient muettes.
L'Etat hébreu avait de son côté indiqué ne pas avoir été informé du rappel de l'ambassadeur égyptien.
"La position est claire dans nos communiqués qui ont été publiés. Les communiqués sont là", s'était borné à dire le ministre égyptien des Affaires étrangères Mohammed Amr, en réponse à une question de l'AFP lundi.
Les communiqués du gouvernement sur le décès des policiers ne mentionnaient pas un rappel de l'ambassadeur.
La mort des cinq policiers, tués par des tirs alors que les Israéliens pourchassaient les auteurs présumés des attentats d'Eilat, avait provoqué la colère de la population égyptienne.
Des centaines de personnes avaient manifesté devant l'ambassade d'Israël au Caire en réclamant l'expulsion de l'ambassadeur.
L'un des manifestants avait même réussi à escalader l'imposant immeuble abritant la mission, à arracher le drapeau israélien et à le remplacer par un drapeau égyptien sous les vivats de la foule.
L'Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu la paix avec Israël en 1979.
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