"Les réformes proposées par le chef de l'Etat sont peu crédibles et peu susceptibles de remédier au tsunami politique, économique et social provoqué par la décennie de sang suivie par une décennie de prédation de grande ampleur", écrit M. Aït Ahmed, 85 ans, un des chefs historiques de la guerre d'indépendance (1954-1962), qui vit en Suisse depuis plus de 40 ans.
Le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, aidé par deux conseillers du Chef de l'Etat a entamé le 21 mai des consultations avec des partis politiques et des personnalités afin de préparer notamment une révision de la Constitution et de la loi sur les partis promises le 15 avril par M. Bouteflika en réponse a des manifestations.
"Je m’interroge sur les fonctions véritables assignées à cette commission. Objectivement, on cherche à gagner du temps mais surtout à faire diversion" a ajouté M. Aït Ahmed, dont le parti avait rejeté dès le départ l'initiative présidentielle.
"Nous attendons des actes concrets vers le changement afin de rétablir la confiance dans le pouvoir et dans l'Etat, et non pas du bricolage", avait déclaré le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou.
Depuis janvier, des manifestations, marches ou émeutes, émaillent le quotidien des Algériens en faveur d'augmentations salariales, d'emplois, de logements mais aussi pour un changement du système politique.
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