"Pas de salafisme, pas de terrorisme, notre révolution est une révolution d'hommes libres" et "le peuple a fait son choix, Bachar dégage!", scandaient des manifestants.
Un manifestant syrien, Firas Nasri, arborait une pancarte avec des visages d'enfants tués lors durant les manifestations. "L'ambassade m'a empêché de rentrer chez moi", affirme cet étudiant, à voix basse.
Les services consulaires n'ont "pas voulu me refaire mon passeport de peur que je me joigne aux rangs des manifestants", a-t-il poursuivi, affirmant qu'il n'avait eu aucun contact avec sa famille à Damas depuis deux mois. "Internet est coupée et le téléphone sur écoute. Trop dangereux!" dit-il.
Vendredi, les forces syriennes, appuyées par des hélicoptères, ont tué au moins 25 civils lors d'énormes manifestations hostiles au régime à travers le pays, particulièrement dans le nord-ouest cible d'opérations brutales de l'armée.
Plus de 1.100 civils ont été tués dans la répression des manifestations contre le régime depuis le 15 mars, selon les défenseurs des droits de l'homme.
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