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Culture - Cimaises parisiennes

Un menu copieux en dépit des contraintes budgétaires

Pleins feux en 2013 sur Roy Lichtenstein, Keith Haring, Marc Chagall, Félix Vallotton ou encore Georges Braque.

Parmi les grandes rétrospectives de 2013, celle de la star du pop art, Roy Lichtenstein, à Beaubourg.

Les grands musées parisiens ont concocté à nouveau cette année un programme riche et varié en dépit des contraintes budgétaires.
Le Centre Pompidou, qui craignait de devoir supprimer des expositions en raison de la baisse de sa subvention versée par l’État en 2013, n’a pas revu sa programmation pour le moment. «Nous maintenons tout, avec un budget extrêmement serré», a déclaré l’institution culturelle, interrogée par l’AFP.
La rétrospective consacrée à l’Américain Roy Lichtenstein aura donc bien lieu du 3 juillet au 4 novembre à Beaubourg. Quelque 130 tableaux et sculptures permettront au public français de se régaler des œuvres de cette star du pop art dont la rétrospective, déjà montrée aux États-Unis, passera d’abord par Londres.
Autre Américain à l’honneur, Keith Haring (1958-1990), au centre d’une vaste exposition du 19 avril au 18 août au Musée d’art moderne de la ville de Paris, en association avec le Centquatre. La rétrospective mettra l’accent sur la nature «politique» de la démarche de l’artiste, décédé du sida à l’âge de 31 ans.
Au Musée du Luxembourg, l’exposition «Chagall, entre guerre et paix» présentera une centaine d’œuvres de l’artiste réalisées lors de son exil aux États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale puis à son retour dans le sud de la France, une fois la paix revenue (du 21 février au 24 juillet).
Le peintre suisse Félix Vallotton (1865-1925) sera célébré au Grand Palais par une grande exposition coorganisée par le Musée d’Orsay et la Réunion des musées nationaux (2 octobre au 20 janvier 2014).
Le Musée d’Orsay assure qu’«il n’a pas réduit la voilure ». Il présente du 5 mars au 9 juin «L’ange du bizarre», autour du romantisme noir «de Goya à Max Ernst » avec 200 œuvres peuplées de spectres, sorcières et démons.
En revanche, l’exposition sur « l’art réaliste en Europe de Rosa Bonheur à Staline », envisagée à l’automne, ne pourra avoir lieu. Le président d’Orsay, Guy Cogeval, a préféré la différer car il n’a pas obtenu dans les temps les prêts d’œuvres russes qu’il souhaitait, explique Orsay.
Qu’à cela ne tienne : Staline sera remplacé par «L’homme nu dans l’art», indique le musée.
Une exposition consacrée au couple d’artistes mexicains Frida Kahlo et Diego Riviera sera présentée au musée de l’Orangerie du 9 octobre au 13 janvier 2014.
Le Louvre braquera les projecteurs sur l’art allemand « de 1800 à 1939 » (du 28 mars au 24 juin). L’exposition, riche de plus de 200 œuvres de Caspar David Friedrich à Otto Dix, aura pour commissaire général Henri Loyrette, le président-directeur du Louvre, qui quittera ses fonctions mi-avril.
Introduit au Louvre par M. Loyrette, l’art contemporain sera encore à l’honneur cette année, avec notamment l’artiste italien Michelangelo Pistoletto, figure du mouvement de l’Arte povera (25 avril au 2 septembre).
Le château de Versailles invitera lui aussi un artiste de l’Arte povera, Giuseppe Penone, à faire jaillir ses sculptures d’arbres dans les jardins (du 11 juin au 31 octobre).
Le Grand Palais, qui accueillera une rétrospective sur le grand peintre cubiste Georges Braque du 18 septembre au 13 janvier 2014, sera auparavant investi par une immense exposition sur la vision et la perception dans l’art abstrait. Baptisée « Dynamo », elle se déroulera sur 4 000 m2 du 10 avril au 22 juillet et présentera 200 artistes comme François Morellet, Dan Flavin, Victor Vasarely, Olafur Eliasson.
Le Palais de Tokyo plongera sa nouvelle saison du 27 février au 20 mai sous un « soleil froid ». Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine et installé en France) y déploiera peintures, sculptures et installations monumentales.
Le Musée du Quai Branly proposera de s’évader aux Philippines avec près de 300 œuvres de l’archipel (du 9 avril au 14 juillet).
Après le feu d’artifice des expositions de 2012, le menu 2013 reste donc copieux notamment parce que «les expositions se préparent deux ou trois ans à l’avance», souligne le Louvre. «L’impact des restrictions budgétaires risque de se faire sentir plutôt en 2014 », selon le Centre Pompidou.
Les grands musées parisiens ont concocté à nouveau cette année un programme riche et varié en dépit des contraintes budgétaires.Le Centre Pompidou, qui craignait de devoir supprimer des expositions en raison de la baisse de sa subvention versée par l’État en 2013, n’a pas revu sa programmation pour le moment. «Nous maintenons tout, avec un budget extrêmement serré», a déclaré...

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