Cette ancienne brasserie datant de 1876, située dans le 9e arrondissement, est décorée dans un style « art nouveau » tout à fait original, fait de fleurs en pâte de verre, de miroirs biseautés et d'escaliers en mosaïques classés monuments historiques. Pour fêter le 5e anniversaire de sa création, « Horisis », jeune cabinet de conseil en management installé à Paris et cofondé par Fady Hajar, dynamique entrepreneur libanais, avait invité la pianiste à donner ce récital.
C'est sous les lambris que s'avance la silhouette gracile et diaphane de Tatiana Primak Khoury. Mais à peine assise au piano, elle prend possession de l'instrument avec une fermeté et une puissance rares. Le récital s'ouvre sur la Sonate n° 8 en do mineur opus 13 dite « pathétique » de Ludwig van Beethoven, suivie de la Fantaisie impromptue opus 66 en do dièse mineur et de l'Étude opus n° 10 en do mineur dite « révolutionnaire » de Frédéric Chopin. La deuxième partie du concert commence tout en douceur et en émotion avec trois Romances sans paroles de Felix Mendelssohn-Bartholdy, suivies du Prélude opus 23 n° 5 de Sergueï Rachmaninov, du Nocturne n° 3 dit Rêve d'amour de Franz Liszt et se termine avec Méphisto valse de Franz Liszt, l'une des œuvres les plus redoutables et les plus redoutées du répertoire pianistique, interprétée ici avec une très grande virtuosité.
Tout le long de ce moment musical, le jeu de Tatiana Primak Khoury a allié technique et sensibilité, grâce et détermination, opiniâtreté et sensualité. Le public, au sein duquel on reconnaît Béchara el-Khoury, l'un des grands compositeurs libanais actuels, et Marc Succar, professeur de solfège spécialisé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et compositeur, est conquis, et l'artiste offre en bis un prélude de Scriabine.
Tatiana Primak Khoury est « artiste en résidence » à l'Université de Balamand au Liban. Elle se produit régulièrement en concert au Liban et à l'étranger, et elle est lauréate de plusieurs prix internationaux. Son répertoire va de la musique baroque à la musique contemporaine, et c'est l'une des rares interprètes actuelles qui a consacré une partie de son activité musicale aux compositeurs libanais.
Zeina SALEH KAYALI
Chargée de mission à
la délégation du Liban
auprès de l'Unesco
C'est sous les lambris que s'avance la silhouette gracile et diaphane de Tatiana Primak Khoury. Mais à peine assise au piano, elle prend possession de l'instrument avec une fermeté et une puissance rares. Le récital s'ouvre sur la Sonate n° 8 en do mineur opus 13 dite « pathétique » de Ludwig van Beethoven, suivie de la Fantaisie impromptue opus 66 en do dièse mineur et de l'Étude opus n° 10 en do mineur dite « révolutionnaire » de Frédéric Chopin. La deuxième partie du concert commence tout en douceur et en émotion avec trois Romances sans paroles de Felix Mendelssohn-Bartholdy, suivies du Prélude opus 23 n° 5 de Sergueï Rachmaninov, du Nocturne n° 3 dit Rêve d'amour de Franz Liszt et se termine avec Méphisto valse de Franz Liszt, l'une des œuvres les plus redoutables et les plus redoutées du répertoire pianistique, interprétée ici avec une très grande virtuosité.
Tout le long de ce moment musical, le jeu de Tatiana Primak Khoury a allié technique et sensibilité, grâce et détermination, opiniâtreté et sensualité. Le public, au sein duquel on reconnaît Béchara el-Khoury, l'un des grands compositeurs libanais actuels, et Marc Succar, professeur de solfège spécialisé au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et compositeur, est conquis, et l'artiste offre en bis un prélude de Scriabine.
Tatiana Primak Khoury est « artiste en résidence » à l'Université de Balamand au Liban. Elle se produit régulièrement en concert au Liban et à l'étranger, et elle est lauréate de plusieurs prix internationaux. Son répertoire va de la musique baroque à la musique contemporaine, et c'est l'une des rares interprètes actuelles qui a consacré une partie de son activité musicale aux compositeurs libanais.
Zeina SALEH KAYALI
Chargée de mission à
la délégation du Liban
auprès de l'Unesco
Cette ancienne brasserie datant de 1876, située dans le 9e arrondissement, est décorée dans un style « art nouveau » tout à fait original, fait de fleurs en pâte de verre, de miroirs biseautés et d'escaliers en mosaïques classés monuments historiques. Pour fêter le 5e anniversaire de sa création,...
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