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Culture - Concert

« Vienne à Beyrouth », pour ouvrir la saison musicale

Ce soir, l'église Saint-Joseph (USJ) brillera de mille feux pour accueillir le maestro autrichien Robert Lehrbaumer et l'Orchestre philharmonique du Liban.

Le maestro Robert Lehrbaumer. (Wissam Moussa)

Depuis cinq ans, le maestro viennois de souche Robert Lehrbaumer transpose la festive tradition musicale autrichienne du Neu Jahr Konzert à Beyrouth en dirigeant l'Orchestre philharmonique national libanais à l'église Saint-Joseph.
À l'origine de ce projet: le directeur du Conservatoire national supérieur de musique, Walid Gholmieh, en collaboration avec l'ambassade d'Autriche.
L'histoire raconte que le courant passait si bien entre le maestro et l'orchestre que, par la suite, la musique viennoise composée par Johann Strauss et autres maîtres autrichiens de «musique classique légère» se faisait entendre dans plusieurs endroits à Beyrouth et était toujours acclamée par le public et la presse. La coopération était tellement couronnée de succès qu'elle a été suivie de concerts dédiés à des compositeurs autrichiens aussi bien classiques que contemporains.
Robert Lehrbaumer choisissait à chaque «concert du Nouvel An » une spécialité. Le petit jubilé de ce soir verra un mélange agréable des temps forts de concerts précédents avec un assortiment d'œuvres qui seront interprétées à Beyrouth pour la première fois: mélodies célèbres du roi de la valse, Johann Strauss (ouverture de l'opérette La chauve-souris, Valse de l'empereur et autres), ainsi que de compositeurs dont l'Autriche célèbre les jubilés en 2010.
Au programme donc: le second mouvement de la première symphonie de Gustav Mahler, né il y a 150 ans. Le caractère dansant de ce mouvement cadre parfaitement avec un concert de Nouvel An et montre la manière par laquelle des variations idiomatiques de la musique populaire autrichienne se glissèrent dans certaines œuvres symphoniques.
Par ailleurs, le défunt compositeur Werner Pirchner aurait fêté son 70e anniversaire cette année. Il était probablement le seul compositeur contemporain autrichien classique dont l'œuvre était imprégnée d'un fort caractère de musique populaire, mais en même temps aussi le compositeur de jazz le plus symphonique d'Autriche en d'autres termes, un errant de ces deux mondes, combinant la soi-disant musique sérieuse et la musique légère d'une manière unique. Robert Lehrbaumer a déniché une œuvre pour orchestre de Pirchner qui n'aurait jamais été exécutée. Beyrouth verra deux mouvements de la Suite de Pirchner, Feu-Eau-Musique. Les rythmes galvanisants sont un merveilleux exemple de la musique contemporaine autrichienne de danse.
Pour la première fois à Beyrouth et lors de ce concert, il fera preuve de son talent de pianiste en dirigeant l'orchestre au piano. En 2010, l'Autriche également avec le bicentenaire de l'anniversaire de la naissance de Frédéric Chopin, qui a été influencé par de nombreuses visites à Vienne et par la musique de Mozart et de Schubert. Sa Grande Polonaise Brillante op. 22 montre sa virtuosité au piano de pair avec un esprit dansant.
Depuis cinq ans, le maestro viennois de souche Robert Lehrbaumer transpose la festive tradition musicale autrichienne du Neu Jahr Konzert à Beyrouth en dirigeant l'Orchestre philharmonique national libanais à l'église Saint-Joseph.À l'origine de ce projet: le directeur du Conservatoire national supérieur de musique, Walid Gholmieh, en collaboration avec...

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