Hollande : L’heure est « à l’action » pour « préparer l’après-pétrole »
OLJ / le 16 janvier 2013 à 23h27
Le président François Hollande en compagnie de son homologue émirati cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahayan, hier à Abou Dhabi. Bertrand Langlois/AFP
Le président français François Hollande a appelé à passer à « l’action » pour préparer l’après-pétrole, à l’ouverture hier d’un sommet mondial sur les énergies du futur à Abou Dhabi, en présence de nombreux leaders mondiaux. « Nous partageons les mêmes préoccupations, mais nous devons aussi partager les mêmes ambitions. L’heure n’est plus à la dispersion ou aux constats complaisants, mais à l’action », a déclaré M. Hollande dans une allocution. « Nous devons donc nous rassembler, rassembler nos forces, nos ressources », a-t-il dit, appelant à « davantage d’investissements dans les énergies renouvelables pour préparer l’après-pétrole ». « La France veut faire de la transition énergétique une grande cause nationale, européenne et mondiale, et elle sait qu’ici elle a des partenaires qui seront au rendez-vous de la conférence climat de 2015 », a-t-il ajouté, rappelant que la France était candidate pour accueillir cette conférence de l’ONU. « Nous devons nous fixer des objectifs réalistes mais volontaristes et nous devons assurer aussi l’égal accès à toutes les énergies, à toutes les matières premières », a déclaré M. Hollande appelant à la « solidarité ». Les organisateurs du sommet de trois jours, qui se tient simultanément à un sommet sur l’eau, ont indiqué qu’environ 257 milliards de dollars avaient été dépensés pour des projets d’énergies renouvelables dans le monde en 2011. M. Hollande a estimé que 300 milliards de dollars d’investissements dans ces énergies étaient nécessaires cette année, même si la conjoncture est à la crise. Le chef de l’État avait auparavant visité les stands d’entreprises françaises présentes à ce sommet, suivi d’une cohorte de grands patrons d’entreprises des secteurs de l’énergie et de la gestion de l’eau. Des délégations de quelque 150 pays participent à ce sommet de trois jours à Abou Dhabi. Il se tient après l’assemblée générale de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena), qui a lancé lundi à Abou Dhabi un plan destiné à doubler en 2030 la part de ces énergies. La présidente de l’Argentine Cristina Kirchner a souligné que les contributions au développement des énergies du futur devraient venir davantage des pays développés qui sont de gros pollueurs. « La responsabilité incombe à tous mais pas à part égales, et les pays développés doivent contribuer plus », a-t-elle dit, affirmant que l’Amérique latine et les Caraïbes ne contribuent qu’à hauteur de 5 % aux émissions de CO2. La reine Rania de Jordanie a appelé quant à elle à des solutions durables pour produire des énergies renouvelables, rappelant que « 1,4 milliard de personnes, soit une sur cinq dans le monde, ne sont pas connectées aux réseaux électriques ». (Source : AFP)
Le président français François Hollande a appelé à passer à « l’action » pour préparer l’après-pétrole, à l’ouverture hier d’un sommet mondial sur les énergies du futur à Abou Dhabi, en présence de nombreux leaders mondiaux. « Nous partageons les mêmes préoccupations, mais nous devons aussi partager les mêmes ambitions. L’heure n’est plus à la dispersion ou aux...
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