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Économie - Conjoncture

Liban : Les instances économiques déplorent « les discours alarmistes, source de peur... »

Le président des organismes économiques, l’ancien ministre Adnane Kassar, a émis ses « vœux » pour la nouvelle année, soulignant qu’une amélioration de la situation est cruciale pour restaurer la confiance des touristes et des investisseurs – et relancer une économie nationale « solide » mais qui demeure victime du contexte régional et des dissensions politiques locales.

Le président des organismes économiques, Adnane Kassar, appelle les instances politiques à « s’éloigner de l’économie ».

Le président des organismes économiques, l’ancien ministre Adnane Kassar, a émis hier le souhait que l’année 2013 « soit meilleure pour les Libanais que la précédente, politiquement et économiquement parlant », et réitéré sa confiance dans la « solidité » de l’économie libanaise.


Dans un communiqué de presse, M. Kassar a rappelé que le contexte de 2012 a particulièrement été difficile sur plusieurs plans, l’année connaissant une série de turbulences et de crises politico-sécuritaires qui se sont négativement répercutées sur l’économie du pays. Il s’est toutefois montré optimiste quant à la santé de cette dernière. « En dépit des circonstances passées et actuelles, l’économie libanaise n’a pas connu le même sort que les économies d’autres pays frappés par les crises, grâce aux politiques pertinentes mises en place par la Banque du Liban (BDL), grâce aussi à la solidité de l’infrastructure économique locale ainsi qu’à la présence d’un secteur privé décidé à demeurer au Liban quoi qu’il arrive, envers et contre tout, en dépit des obstacles », a-t-il souligné.

La confiance, cruciale pour la croissance économique
Sur le plan de la nouvelle année qui vient de débuter, M. Kassar a espéré « un apaisement de la situation », locale et régionale, pour que 2013 voit le retour des touristes et des hommes d’affaires en provenance des pays du Golfe, et loué les efforts déployés à cet égard par le président de la République, Michel Sleiman.
Rappelons que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont déconseillé cet été à leurs ressortissants de venir au Liban, suite à la peur de voir la crise syrienne se propager sur le territoire libanais. Une mise en garde réitérée en décembre par les Émirats, à la veille des fêtes de fin d’année ; une décision qui a évidemment porté préjudice au secteur touristique libanais...


M. Kassar a d’ailleurs déploré la multiplication des discours alarmistes, « source de peur (...) et trahissant la faiblesse », des discours qui, selon lui, portent préjudice au climat des affaires. Il a également fustigé les instances politiques locales, les appelant à « s’éloigner de l’économie » pour se concentrer plutôt sur le fait « d’apporter un minimum de stabilité » sur les plans politique et sécuritaire.
Le président des organismes économiques, l’ancien ministre Adnane Kassar, a toutefois tenu à conclure ses « vœux » sur une note optimiste. « Nous ne perdons et ne perdrons jamais espoir dans les capacités de notre pays ou dans l’amitié et le soutien des pays arabes », a-t-il conclu.

Le président des organismes économiques, l’ancien ministre Adnane Kassar, a émis hier le souhait que l’année 2013 « soit meilleure pour les Libanais que la précédente, politiquement et économiquement parlant », et réitéré sa confiance dans la « solidité » de l’économie libanaise.
Dans un communiqué de presse, M. Kassar a rappelé que le contexte de 2012 a...

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