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Économie - Liban - Rapport

Le Liban à la 120e place mondiale en termes d’efficacité gouvernementale

Le Liban s’est rangé à la 120e place du classement 2011 et à la neuvième position parmi 20 pays arabes en termes d’efficacité gouvernementale. L’indicateur mesure la compétence de la bureaucratie et la qualité des services publics. Près de 56,6 % des pays inclus dans l’étude ont obtenu un meilleur score que le Liban en matière de gouvernance.

La Banque mondiale (BM) a publié ses nouveaux indicateurs de gouvernance pour 214 pays. Dans son classement annuel pour 2011, le Liban a ainsi reculé sur cinq des six indices de gouvernance inclus dans l’étude et s’est amélioré dans un domaine. Ces résultats reflètent le faible niveau de la gouvernance au pays du Cèdre. Les indicateurs couvrent au total 214 pays et territoires, notés sur une échelle allant de -2,5 à 2,5, la borne supérieure correspondant au meilleur niveau de gouvernance.
Le Liban s’est ainsi rangé à la 120e place du classement 2011 et à la neuvième position parmi 20 pays arabes en termes d’efficacité gouvernementale. Il est à préciser que l’indicateur mesure la compétence de la bureaucratie et la qualité des services publics. Dans le monde, le Liban est arrivé devant Tonga mais derrière le Lesotho et les Maldives, tandis qu’il s’est rangé avant l’Arabie saoudite et la Syrie mais après le Koweït et le Maroc dans la région. En glissement annuel, le Liban a reculé d’un rang dans le classement mondial tout comme dans le classement régional. En parallèle, il est à noter que 56,6 % des pays inclus dans l’étude ont obtenu un meilleur score que le Liban en matière de gouvernance.
Par ailleurs, le pays du Cèdre s’est classé au 199e rang mondial et à la quinzième place en termes de stabilité politique. L’indicateur mesure la probabilité de menace de violences contre les gouvernements, voire de leur renversement y compris le terrorisme au cours d’une année. Dans le monde, le Liban est arrivé avant le Népal et l’Éthiopie en termes de stabilité politique mais derrière l’Iran et le Bangladesh, tandis qu’il a été considéré plus stable que la Syrie et l’Irak parmi les pays arabes mais instable en comparaison avec l’Égypte et l’Algérie. Dans le classement, le Liban a reculé de quatre points dans le monde et d’une place dans la région en comparaison avec l’année précédente. Concernant ce sous-indice en particulier, il est à noter que 93,4 % des territoires inclus dans l’étude ont obtenu un meilleur score que le Liban.
En ce qui concerne le critère évaluant la représentativité citoyenne (l’implication des habitants dans la vie politique, la liberté d’expression, des médias et la possibilité des citoyens à élire leurs représentants), le Liban est arrivé devant la Malaisie et la Thaïlande mais après le Guatemala et la Tunisie, tandis qu’il s’est classé devant le Koweït et le Maroc mais après la Tunisie d’un point de vue régional. Le Liban a reculé de trois points dans cette catégorie et d’un point dans le classement régional. Par ailleurs, 64 % des pays inclus dans l’étude ont obtenu une meilleure note que le Liban dans cette catégorie.
Le pays du Cèdre s’est en outre placé à la 99e position mondiale du classement concernant la qualité de son cadre réglementaire. Ce sous-indice mesure l’environnement libéral d’un pays et de quelle manière ce dernier est propice au développement du secteur privé. Le Liban s’est ainsi classé à la 99e place mondiale du classement et à la 8e position parmi les pays arabes. Dans le monde, le pays du Cèdre est arrivé devant la Serbie et l’Arabie saoudite mais après le Koweït et le Cap-Vert tandis qu’il s’est rangé devant l’Arabie saoudite et le Maroc mais derrière la Jordanie et le Koweït dans la région. Selon les résultats de l’étude, 46,7 % des pays inclus dans le classement de la Banque mondiale (BM) ont obtenu un meilleur score que le Liban sur ce critère.
Enfin, dans la catégorie évaluant l’État de droit d’un pays, le Liban s’est classé 150e dans le monde et 13e dans la région. Ce critère informe dans quelles mesures les citoyens d’un pays ont confiance en l’application des lois en vigueur, et la probabilité des crimes et de la violence. Dans le monde, le Liban s’est classé avant le Nicaragua mais derrière l’Indonésie, tandis qu’il est arrivé devant Djibouti mais après la Cisjordanie, Gaza et la Syrie dans la région. Il est à noter que 70,1 % des pays inclus dans le classement ont obtenu un meilleur score que le Liban dans cette sous-catégorie.
La Banque mondiale (BM) a publié ses nouveaux indicateurs de gouvernance pour 214 pays. Dans son classement annuel pour 2011, le Liban a ainsi reculé sur cinq des six indices de gouvernance inclus dans l’étude et s’est amélioré dans un domaine. Ces résultats reflètent le faible niveau de la gouvernance au pays du Cèdre. Les indicateurs couvrent au total 214 pays et territoires, notés...

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