Rechercher
Rechercher

Économie - Liban - Rapport

BMI : le marché pharmaceutique devrait progresser de 6,5 % en 2012

Les secteurs pharmaceutique et de la santé devraient tous deux connaître une croissance de 6,5 % en 2012, selon une étude de Business Monitor International.

Les médicaments brevetés ont représenté près de 48 % de part du marché, suivis des médicaments en vente libre (27 %) et des génériques (25 %).

Selon la dernière étude menée par Business Monitor International (BMI), le secteur pharmaceutique et celui de la santé devrait connaître une vitalité de sa croissance à moyen et long terme. En effet, d’après l’enquête citée par le Lebanon Brief de la BLOM Bank, le marché pharmaceutique a été évalué à 1,2 milliard de dollars en 2011 et devrait progresser de 6,5 % en 2012. Les médicaments brevetés ont représenté pour près de 48 % de part du marché, suivi des médicaments en vente libre (27 %) et des génériques (25 %). BMI a par ailleurs indiqué que les ventes de produits pharmaceutiques devraient demeurer constantes à près de 2,8 % du PIB sur la période 2012-2016. En valeur, ces ventes devraient ainsi avoir progressé de 1,8 milliard de dollars en 2016.
En ce qui concerne le secteur de la santé, ce dernier devrait connaître une croissance similaire selon l’étude de BMI. Le marché devrait croître de près de 7,1 % en 2012 pour atteindre les 3,14 milliards de dollars. Les dépenses sur ce secteur devraient, elles, progresser annuellement de 7,4 % en livres libanaises et de 8 % en dollars sur la période 2012-2016. Des chiffres qui signifient une augmentation des dépenses en matière de santé de 4,32 milliards de dollars d’ici à 2016, mais une légère diminution de sa part du PIB à 6,35 %. Le secteur privé à lui seul a représenté pour près de 62 % des dépenses totales en matière de santé, un taux qui devrait atteindre les 66 % en 2016.
À titre de comparaison, le système de santé libanais a été classé à la quatrième place parmi 30 marchés du Moyen-Orient, selon le classement de Business Monitor International. Dans le monde, il demeure à la 47e place parmi 95 économies.
Cependant, tandis que BMI souligne l’énorme potentiel de croissance du secteur pharmaceutique et de la santé au Liban, il est important de souligner que plusieurs lacunes notamment d’ordre juridique peuvent entraver sa pleine croissance. La déficience du cadre juridique peut en effet, selon BMI, entraver la performance du secteur.
Le principal organisme de régulation, « la direction des soins médicaux », placé sous le haut patronage du ministère de la Santé, a adopté des normes qui ne répondent pas aux standards internationaux, a souligné le rapport de BMI, ce qui se présente ainsi comme un obstacle aux investissements des entreprises étrangères, principalement en ce qui concerne le lancement de nouveaux médicaments.
Par ailleurs, toujours selon les mêmes sources, le potentiel de croissance du secteur pharmaceutique reste entravé par des déficiences d’ordre structurel. Tandis que la taille du marché, limitée par une population de 4,3 millions d’habitants, demeure relativement faible en comparaison avec les standards et mondiaux et régionaux, le potentiel de développement est fort, entraîné par une forte croissance démographique et un pourcentage élevé de population urbaine. Cependant, la production locale est limitée et a du mal à profiter des avantages du marché à cause de coûts élevés et de la situation politique instable.
Ainsi, le marché reste entièrement dépendant des importations. Historiquement, la position du Liban a été inversée. Avant la guerre civile, le pays possédait la plus importante industrie pharmaceutique de la région et, aujourd’hui, elle est presque inexistante. La production locale de médicaments est inférieure à 4 % du marché en termes de valeur et se fait principalement dans le cadre de licences de production pour des marques étrangères. L’amélioration des standards de qualité pourrait cependant aider au développement de la production locale.
D’autres facteurs handicapent le secteur de la santé, parmi lesquels la très faible couverture maladie dont dispose la population libanaise. Seuls 8 % de la population dispose d’une couverture pour soins médicaux de base. Selon un rapport d’une commission gouvernementale qui compare l’état des hôpitaux locaux à d’autres avec des standards internationaux, seuls 86 hôpitaux sur 161 dans le pays sont correctement accrédités. Le ministère de la Santé essaye de convaincre les hôpitaux d’obtenir une accréditation sous peine de les forcer à fermer leurs portes.
Notons par ailleurs que le Liban possède également le nombre le plus élevé de compagnies d’assurances privées dans la région.
Selon la dernière étude menée par Business Monitor International (BMI), le secteur pharmaceutique et celui de la santé devrait connaître une vitalité de sa croissance à moyen et long terme. En effet, d’après l’enquête citée par le Lebanon Brief de la BLOM Bank, le marché pharmaceutique a été évalué à 1,2 milliard de dollars en 2011 et devrait progresser de 6,5 % en 2012. Les...

commentaires (1)

Vive la maladie...çà en fait du bizness...ne pas être malade est anti-économique...alors,vite,à vos virus et à vos bactéries...

GEDEON Christian

04 h 28, le 27 juillet 2012

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Vive la maladie...çà en fait du bizness...ne pas être malade est anti-économique...alors,vite,à vos virus et à vos bactéries...

    GEDEON Christian

    04 h 28, le 27 juillet 2012

Retour en haut