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Économie - Liban - Séminaire

Le projet de loi sur l’exploration pétrolière bientôt au Parlement

Le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a souligné hier l'engagement de son ministère en faveur d'une accélération du processus d'exploration pétrolière au large du Liban.
Au cours d'un séminaire organisé hier par la compagnie First Protocol, en collaboration avec le groupe Audi Saradar et l'association des compagnies importatrices de pétrole, sous le thème « Énergie pour l'avenir », le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a souligné l'engagement de son ministère en faveur d'une accélération du processus d'exploration du gaz et du pétrole au large du Liban. Le ministre Bassil, qui s'exprimait devant plusieurs ambassadeurs et experts énergétiques, a indiqué à cet égard que le projet de loi relatif à l'opération d'exploration, qui traîne depuis plus d'une décennie, sera bientôt soumis au Parlement. « Il s'agit d'une étape indispensable au lancement des travaux d'exploration (...). Il faudra toutefois s'assurer que ce projet respecte deux critères, à savoir celui du bon usage et de la transparence (...). En effet, les ressources qui seront éventuellement extraites devraient servir à générer des revenus à long terme, au profit du Liban et de la croissance durable de son économie, et non d'un moyen pour combler le déficit de l'État. La loi devrait être claire à ce niveau. Ensuite, la gestion du secteur devrait reposer sur les principes de transparence et de flexibilité, loin de toute bureaucratie (...) », a-t-il souligné. Le ministre Bassil a ajouté que l'adoption du projet de loi par l'Assemblée devra être suivie par l'élaboration des décrets-lois et des exemplaires de contrat. « Ces derniers seront en principe élaborés selon la formule de partage des revenus (Revenue Sharing Agreement) afin que l'État puisse profiter des recettes générées (par l'exploration) », a-t-il indiqué. En parallèle, le Liban devra procéder à une « délimitation frontalière avec Chypre et à un tracé de ses frontières maritimes afin de définir la zone d'exploration », a-t-il ajouté.
De son côté, le directeur technique du groupe Schlumberger au Moyen-Orient et en Asie, Élie Daher, a indiqué qu'il faudra au moins dix ans avant que le Liban ne puisse commencer à produire des quantités suffisantes de pétrole, si les travaux d'exploration venaient à démarrer. Il a souligné, par ailleurs, l'importance du capital humain dans ce secteur, indiquant l'existence d'une pénurie de jeunes qualifiés à l'heure actuelle.
L'ambassadrice du Norvège à Beyrouth, Aud Lise Norheim, dont le pays aide le Liban dans ses efforts à découvrir des traces d'hydrocarbures depuis 1996, a quant à elle mis l'accent, durant son allocution, sur l'importance des ressources pétrolières dans le développement économique et social. Elle a en outre souligné l'expérience de son pays dans le domaine de l'exploration pétrolière, ajoutant, par ailleurs, que le programme « Oil for Development » (OFD) lancé en septembre 2005 par l'agence norvégienne pour le développement (Norad) visait à « aider les pays en développement qui possèdent un potentiel d'hydrocarbures à optimiser leur gestion des ressources pétrolières (...) ». Elle a indiqué à cet égard que plus de 20 millions de couronnes norvégiennes ont été débloquées en 2009 au profit des associations aidant à la restructuration des organisations non gouvernementales (ONG) des pays partenaires du programme OFD.
Enfin, les participants au séminaire ont souligné, à l'unanimité, la nécessité de diversifier les sources énergétiques au Liban, d'autant plus que le pays importe 97 % de ses besoins en énergie et que les prix du pétrole auront tendance à augmenter davantage à l'avenir.
Le ministre de l'Énergie, Mohammad Rahhal, ainsi que le directeur du Centre libanais pour la conservation de l'énergie, Pierre Khoury, ont ainsi rappelé l'engagement du gouvernement libanais à augmenter jusqu'à 12 % la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique totale du pays d'ici à 2020, soulignant le potentiel important dont dispose le pays en matière d'énergies solaire et hydraulique et l'impact d'une telle démarche sur la réduction de la pollution.
Au cours d'un séminaire organisé hier par la compagnie First Protocol, en collaboration avec le groupe Audi Saradar et l'association des compagnies importatrices de pétrole, sous le thème « Énergie pour l'avenir », le ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, Gebran Bassil, a souligné l'engagement de son...

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