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À La Une - Liban

Une caricature géante du roi Abdallah d’Arabie sur un pont de Jal el Dib

Le souverain wahhabite en roi de pique...

La caricature du roi Abdallah a été suspendue pendant plusieurs heures au pont de Jal el Dib.

Une caricature géante du roi Abdallah d’Arabie saoudite, suspendue quelques heures durant à un pont à Jal el-Dib, au nord de Beyrouth, a suscité mardi la curiosité des automobilistes et des passants, ainsi que des embouteillages.

 

La caricature représente le souverain wahhabite sur une carte de jeu, en lieu et place du roi de pique, portant une épée maculée de sang. Aucun détail n'a pu être obtenu dans l'immédiat sur l'origine de ce dessin.

 

La Voix du Liban (100.5) indique qu’un poster similaire aurait également été accroché du côté de Fanar. Selon la VDL, les forces de sécurité ont décroché la caricature en milieu de matinée.

 

Cette nouvelle affaire de caricature intervient quelques jours après la publication d'un dessin satirique du patriarche maronite Mgr Béchara Raï dans le quotidien saoudien al-Watan.

La caricature dépeint le patriarche maronite avec un obus sur la tête à la place de la mitre. Le dessin joue également sur les lettres arabes formant les noms du patriarche Raï et du président syrien Bachar el-Assad.

 

Elle a été publiée suite à la visite du patriarche maronite à Damas, pour l'intronisation du nouveau patriarche des grecs-orthodoxes, Jean (Youhanna) X Yazigi, les 9 et 10 février dernier. L’Arabie saoudite demande le départ du régime de Bachar el-Assad.

 

L’ambassadeur d’Arabie saoudite au Liban, Ali Awad Assiri, a condamné la publication de la caricature du patriarche Raï. "La caricature ne représente pas la position du royaume envers le patriarche", a déclaré M. Assiri à l’Agence nationale d’information (ANI, officielle). L’Arabie saoudite respecte le patriarche et tous les responsables religieux, a-t-il dit. Selon le diplomate saoudien, la caricature est "le travail d’un individu qui en est totalement responsable".

 

Suite à la polémique engendrée par ce dessin, le Watan a également indiqué que cette caricature ne visait pas à insulter un responsable religieux, mais à exprimer une opinion sur le voyage de ce dernier en Syrie. Le quotidien a, en outre, publié une autre caricature, en guise d’excuse, dépeignant le Liban comme le coeur de la diversité confessionnelle.

 

Une caricature géante du roi Abdallah d’Arabie saoudite, suspendue quelques heures durant à un pont à Jal el-Dib, au nord de Beyrouth, a suscité mardi la curiosité des automobilistes et des passants, ainsi que des embouteillages.
 
La caricature représente le souverain wahhabite sur une carte de jeu, en lieu et place du roi de pique, portant une épée maculée de sang. Aucun détail n'a...

commentaires (7)

Le Chaos et l'Anarchie ont gagné du plus grand au plus petit...

SAKR LEBNAN

14 h 28, le 19 février 2013

Tous les commentaires

Commentaires (7)

  • Le Chaos et l'Anarchie ont gagné du plus grand au plus petit...

    SAKR LEBNAN

    14 h 28, le 19 février 2013

  • Une provocation bien inutile que quelques uns voudraient bien attribuer au CPL en y apposant le signe de l'oméga, pour en tirer un petit profit. Les petites pratiques mafieuses ne sont hélas par étrangères à certains

    Henoud Wassim

    10 h 17, le 19 février 2013

  • L’opposition n’est pas toujours constructive. La caricature est sans doute plus efficace.. Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    08 h 19, le 19 février 2013

  • La jurisprudence étant floue, le patriarche devrait émettre une "fatwa" à l'encontre de cet impudent journaliste saoudien du quotidien al-Watan

    Claude F

    08 h 00, le 19 février 2013

  • J'ai trouvé sympa cette caricature. Elle est bien faite et en a surement fait rire plus d'un. Heureuse de telles initiatives sympa et civilisées.

    Pierre Hadjigeorgiou

    07 h 33, le 19 février 2013

  • Pas bien méchante,cette caricature...et il vaut mieux une bataille de dessins qu'autre chose...

    GEDEON Christian

    06 h 11, le 19 février 2013

  • Il faudrait que la bensaoudie dans sa totalité apprenne à respecter le Liban et ses institutions, si elle trouve que notre système n'est pas parfait, nous lui disons que si on doit l'améliorer elle serait la dernière à être prise en exemple, et ce qu'elle peut faire en terre inféodée ou non inféodée ( UE ) à la bensaoudie parce que le fric qu'elle y injecte est reçu sans vérification de propreté, chez NOUS au Liban on ne laisse pas faire, quand un crapaud doit cracher sa bave sur une blanche colombe.

    Jaber Kamel

    05 h 04, le 19 février 2013

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