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À La Une - Liban

Bassil appelle à "mettre un terme" au flux de réfugiés syriens

"Certaines régions syriennes sont plus sûres que le Liban, alors pourquoi viennent-ils?".

Le ministre de l’Énergie, Gebran Bassil. Photo d'archives.

Le ministre de l’Énergie, Gebran Bassil, a appelé samedi à "mettre un terme" à l'afflux de réfugiés syriens au Liban voisin, estimés par l'ONU à plus de 150.000.
"Certaines régions syriennes sont plus sûres que le Liban, alors pourquoi viennent-ils chez nous ? (...) Nous ne pouvons pas accueillir autant" de réfugiés", a ajouté le cadre du Courant patriotique libre (CPL, de Michel Aoun), allié du puissant mouvement chiite du Hezbollah proche du régime syrien.


"Un plan de financement pour les réfugiés a été proposé en Conseil des ministres mais tous les ministres ont convenu que ce plan ne tenait pas. Notre bloc a donc demandé de mettre un terme" à l'afflux des réfugiés, a-t-il affirmé dans une conférence de presse retransmise en direct par les télévisions.
La Turquie, qui possède un plus grand territoire, a fixé un plafond, a souligné M. Bassil en lançant : "Les États-Unis pourraient-ils accueillir 50 millions de Mexicains ?".


Le gouvernement a décidé jeudi de ne pas fermer sa frontière avec la Syrie en proie à la guerre civile.
Selon l'ONU, plus de 156.000 Syriens se sont réfugiés au Liban en 21 mois de violences. Mais, a noté M. Bassil, ce chiffre "ne comprend que les réfugiés enregistrés".
Beyrouth évoque le chiffre de 200.000 réfugiés et a réclamé 363 millions de dollars pour y faire face.


M. Bassil a réfuté les accusations de "racisme" et de "confessionnalisme" portées à son encontre, notamment par des membres de l'opposition du 14 Mars favorable à l’accueil des réfugiés.
Il a relevé "l'impact négatif" que pourraient avoir les réfugiés sur le fragile équilibre politique et démographique du Liban, qui a été pendant trois décennies sous la tutelle politique et militaire de la Syrie.

 

(Pour mémoire: Réfugiés : Les responsables libanais divisés entre "racisme primaire" et "gestion du fait accompli")


Le Liban accueille déjà quelque 436.000 réfugiés palestiniens. M. Bassil a noté que personne ne savait lors de la création d'Israël en 1948 que les Palestiniens poussés alors à l'exode resteraient au Liban.
Le gouvernement libanais, dominé par le Hezbollah et ses alliés pro-syriens, appelle régulièrement à "se dissocier" de la crise syrienne pour ne pas diviser encore plus le pays et éviter un débordement du conflit.

 

Pour mémoire:

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