En ces période où, de Tripoli à Saïda, tout est trouble et troublé, il est de (très) belles initiatives qui laissent songeur. La jeunesse et les organisations estudiantines du 14 Mars étaient hier main dans la main, place des Martyrs et place Riad el-Solh, avec les familles des pèlerins chiites enlevés le 20 mai dernier en Syrie. Tous se sont recueillis devant les tombes de Rafic Hariri et de Wissam el-Hassan. « C’est nous qui avons pris cette décision, loin de toute pression ou revendication politique », a assuré l’un des proches des otages chiites.
Ce rassemblement vise à montrer une belle unité nationale autour d’une même cause, celle des otages chiites toujours prisonniers à Azaz, mais aussi celle des familles des Libanais kidnappés en Syrie pendant la guerre civile. Une sorte de séminaire symbolique s’est tenu à cet effet, avec des allocutions des deux parties, dont celle de Ghazi Aad, défenseur acharné de la cause des disparus en Syrie depuis 1975.
« Nous protesterons devant l’ambassade de Syrie s’il s’avérait que nous devrions le faire. Nous partageons la même cause et elle est humanitaire », a indiqué à la chaîne de télévision LBCI Adham Zgheib, le fils de l’un des otages, Abbas Zgheib.
Lire aussi
Mansour au Caire : Le règlement de la crise syrienne est un devoir moral
La nouvelle coalition syrienne, futur gouvernement?
Pour mémoire
commentaires (0)
Commenter