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À La Une - Conférence de presse

Le Salon du Livre francophone de Beyrouth souffle ses vingt bougies

C’est dans les locaux de la BankMed que le programme de la 20e édition du Salon du livre francophone a été dévoilé par l’Institut français et ses partenaires. Une programmation qui se déroule du 26 octobre au 4 novembre.

De gauche à droite : Dan Strenescu, Georges Tabet, Ruth Flint, Mohamed Ali Beyhum, Aurélien Lechevallier et Salwa Nacouzi. Photo Michel Sayegh

Vingt printemps pour ce Salon, devenu désormais «le rendez-vous incontournable de la littérature francophone», dira Mohamed Ali Beyhum (directeur général exécutif, BankMed) qui recevait pour la treizième année consécutive les organisateurs du Salon ainsi que les différents médias dans les locaux de la banque. Une implication sociale qui se traduit en général par un partenariat actif ainsi que par des activités au niveau du Salon, comme le patronage d’une librairie mobile dans le caza du Chouf ainsi que par la publication et la distribution gratuite d’un livre consacré à l’environnement.


«C’est dans l’échange qu’une langue trouve sa sève et les racines de son épanouissement », dit Aurélien Lechevallier. Cette année, plus que toute autre année le Salon du livre francophone devient un milieu favorable pour le rayonnement de la langue française et par conséquent de la francophonie.


Ainsi il fallait, pour souffler les vingt bougies, un cadeau de taille. Quoi de plus prestigieux que l’Académie Goncourt? C’est avec une grande fierté que le Salon accueillera donc, les 30 et 31 octobre, six membres de l’Académie – Edmonde Charles Roux, Tahar Ben Jalloun, Bernard Pivot, Pierre Assouline, Didier Decoin et Régis Debray – qui délibéreront le mardi 30 octobre pour sélectionner les quatre ouvrages parmi lesquels sera choisi le prix Goncourt décerné à Paris le mardi suivant. Le lendemain ils annonceront et commenteront leur choix devant la presse et le public du Salon, rencontreront le matin les étudiants des universités libanaises et tiendront l’après-midi une table ronde avec les écrivains libanais.


Pour sa part, l’ambassadrice de Suisse, Ruth Flint, s’est déclarée ravie que son pays participe à cette plate-forme dynamique. Le Salon, signale-t-elle, assure la continuité culturelle de Beyrouth qui s’est déjà confirmée avec le temps par les activités du Cénacle. De plus, nous fêtons cette année le 300e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau et ceci se traduira par de nombreuses activités au Salon. Quant à Salwa Nacouzi, directrice générale de l’AUF/BMO (agence universitaire de la francophonie) elle a voulu expliquer l’événement du choix de l’Orient. Un événement qui confirmera la diversité culturelle de la région du Moyen-Orient. Une idée qui sera reprise par Dan Strenescu (représentant de l’Eunic au Liban et attaché culturel de l’ambassade de Roumanie). «Le Salon du livre francophone, dira-t-il, est en effet devenu un Salon régional.» Le troisième Salon francophone fera rayonner durant dix jours cette culture qui «fait en effet partie de notre identité», dira encore le président du syndicat des importateurs, Georges Tabet. Rendez-vous donc le 26 octobre pour cette fête du livre.

Vingt printemps pour ce Salon, devenu désormais «le rendez-vous incontournable de la littérature francophone», dira Mohamed Ali Beyhum (directeur général exécutif, BankMed) qui recevait pour la treizième année consécutive les organisateurs du Salon ainsi que les différents médias dans les locaux de la banque. Une implication sociale qui se traduit en général par un partenariat actif...

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