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À La Une - La bonne nouvelle du lundi

Une BD libanaise au Victoria and Albert Museum à Londres

Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, L'Orient-Le Jour se lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi.

"Malaak" de Joumana Medlej.

La dessinatrice libanaise de renom Joumana Medlej a de quoi être fière : des copies de sa série de bandes dessinées "Malaak" (Ange de la paix) seront exposées à la prestigieuse Bibliothèque nationale des Arts au Victoria and Albert Museum à Londres.

 

"Je suis très fière d’être représentée, en tant qu’artiste libanaise, à la bibliothèque du Victoria and Albert Museum, l’une des plus prestigieuses au monde", confie Joumana Medlej, interrogée par Lorientlejour.com. "C’est sympa, c’est cool", ajoute la jeune dessinatrice de 33 ans, qui a appris la bonne nouvelle le 24 septembre dernier.

 

Créé en 1852, le Victoria and Albert Museum– également appelé le "V&A" - est situé au cœur de Londres, dans le quartier de South Kensington. Il compte plus de 4,5 millions d’objets d’art présentés sur 51.000 m² et 145 galeries, dont la galerie Jameel, ouverte en 2006, qui abrite une vaste collection d'art islamique.

 

La bibliothèque nationale des Art du musée londonien n'est pas la première à passer commande à Joumana, celle de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA) l'avait déjà fait il y a six ans.



Joumana Medlej. Photo Malaakonline.com

 

Composé de quatre volumes déjà publiés - Ange de la paix (2007) ; Batailles et Cicatrices (2008) ; Rêves noirs (2010) ; Marquée par le feu (2011) -, "Malaak" raconte les aventures d’une superhéroïne libanaise engendrée par "les Cèdres", les gardiens ancestraux du Liban, et qui tente de lutter contre les guerres sans fin qui ravagent le pays.

Pour mettre fin à ces guerres menées par des "jinns" déguisés en miliciens, Malaak finit par comprendre que la force n'est pas suffisante.

 

Le 5e volume de la série est en cours de préparation.

 

Sur le site officiel de la saga, Joumana Medlej explique que l’idée d’une superhéroïne aidant le peuple libanais lui est venue en 2001. Mais c’est en 2006, après l’attaque israélienne contre le Hezbollah et le Liban, que l’artiste a commencé à travailler sur cet ouvrage. "J’ai été contactée par une revue en ligne pour artistes libanais qui a proposé l’idée de créer un superhéros libanais. Il s’agissait au début d’un petit projet, que j’ai décidé ensuite de développer au fur et à mesure", explique la jeune Libanaise qui estime que le travail d’un bédéiste rassemble la littérature, l’illustration et le cinéma.

 

Fascinée par les BD depuis l'enfance, Joumana Medlej, s’est rendue célèbre grâce à ses illustrations, ses photos, son travail de calligraphie et d’animation, mais surtout grâce à "Malaak". 

 

 

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