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À La Une - Événement

Et maintenant l’Olympia pour Tania Kassis !

Après Feyrouz en 1979 et Magida el-Roumi en 1998, Tania Kassis s’apprête à fouler les planches de la salle mythique de l’Olympia le vendredi 19 octobre. Une consécration pour cette chanteuse dont le style musical mélange l’Orient et l’Occident.

L’événement festif (car c’en est un au moment où le Liban se bat de nouveau contre les fantômes de la guerre) est un message en soi. Tania Kassis qui, malgré un parcours flamboyant, a su rester modeste, a tenu à préciser durant une conférence de presse informelle qui s’est déroulée à l’hôtel Four Seasons que « ce concert n’était pas uniquement un rendez-vous avec la France pour montrer que le Libanais est porteur de paix, mais avec tous les émigrés nostalgiques du pays ». 

Réalisé par Cynthia Sarkis Perros, produit par JFP PROD et bénéficiant du soutien de Bank Med, de la Société Générale de Banque au Liban, de Chopard, de Solidere et de L’Orient-Le Jour, le concert rassemblera donc, le temps d’une soirée, tous les amoureux de la musique autour de la voix envoûtante de cette chanteuse, au rythme du jazz, de la musique latino et de ses invités. En effet, la chanteuse sera accompagnée d’un orchestre de 25 musiciens et partagera quelques duos sur scène avec Fabrice Mantegna, ténor du groupe ERA, qui a récemment participé au film à succès Les Intouchables, ainsi que Jhony Maalouf, le chanteur franco-libanais découvert par l’émission The Voice sur TF1. Présent à la conférence de presse, le chercheur en biologie cellulaire au CNRS et néanmoins chanteur s’est dit ravi, voire heureux de partager ce rêve avec Tania Kassis. Les deux interprètes ont d’ailleurs interprété, devant la presse, un magnifique duo sur la chanson de Fantom of the opera. Une manière de témoigner de la voix puissante de ce petit pays du Cèdre.

Parcours
Tania Kassis n’est pas une inconnue dans le paysage libanais. Diplômée du Conservatoire de musique de Paris et titulaire de la médaille du Mérite libanais, la jeune chanteuse avoue avoir toujours aimé les destinations inconnues et l’exploration de nouvelles cultures. De la France aux États-Unis en passant par le Canada, le Brésil, l’Argentine et la Corée du Sud, la chanteuse s’acharnera à défendre dans ses compositions la diversité culturelle et le dialogue des religions, mais aussi à faire voyager la tessiture de sa voix sur de nouveaux rivages musicaux.
Après avoir participé à la grande ouverture des VIes Jeux de la Francophonie au stade de la Cité sportive à Beyrouth en présence de plus de 30 000 personnes dont le chef de l’État, Michel Sleiman, le Premier ministre français François Fillon, Abdou Diouf, le prince Albert II de Monaco, ainsi que de nombreuses personnalités libanaises et internationales, elle rendra hommage à Gibran Khalil Gibran à New York et à l’Unesco de Paris. Elle connaît également un vif succès pour son « Ave » islamo-chrétien (un Ave Maria au son du muezzin « Allah Akbar ») qui fait le tour du monde. Le pape Benoît XVI demandera même au Premier ministre Saad Hariri une copie de cet « Ave » qu’elle entonna en février 2010 sur la place des Martyrs à Beyrouth devant plus de 200 000 personnes.
En juin 2011, le Liban découvre une autre facette de cette artiste complète. En effet, elle se produit dans le cadre du Beirut Music & Art Festival avec un répertoire de musiques du monde lyrico-oriental unique, allant du jazz à la bossa nova en passant par le tango.
Son répertoire dépasse les frontières et son ouverture sur les cultures la rapproche de la Corée du Sud. Invitée en voyage officiel à Séoul, elle y rencontre plusieurs personnalités politiques et militaires et le public la découvre à l’ouverture d’un grand match de baseball, au cours duquel elle interprète l’hymne national sud-coréen ! Elle fait alors la une des quotidiens et obtient un franc succès dans l’émission de télévision la plus populaire du pays, Starking.
Suite à ce voyage, Tania Kassis est nommée ambassadrice honoraire du contingent sud-coréen de la Force intérimaire des Nations unies au Liban.
Récemment nommée marraine de « la Rose de Beyrouth », Tania Kassis a à son actif 2 CD : un single avec l’Ave islamo-chrétien et son album, « Oriental Colors ».
C’est avec un enthousiasme communicatif que la chanteuse aux yeux émeraude invite les Libanais à la rejoindre dans cette salle qui a accueilli les plus grandes figures de la chanson comme Édith Piaf, Gilbert Bécaud ou Jacques Brel. « Quand je suis entrée dans cette salle aux fauteuils rouges, un sentiment d’éternité s’est emparé de moi », dit-elle. Et d’ajouter : « C’est bien sûr une consécration, mais je ne vais pas m’arrêter là. Je suis curieuse du monde entier et j’entends encore aller à sa découverte. »

L’événement festif (car c’en est un au moment où le Liban se bat de nouveau contre les fantômes de la guerre) est un message en soi. Tania Kassis qui, malgré un parcours flamboyant, a su rester modeste, a tenu à préciser durant une conférence de presse informelle qui s’est déroulée à l’hôtel Four Seasons que « ce concert n’était pas uniquement un rendez-vous avec la...

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