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Chrétiens d’Orient : Mgr Mamberti a demandé à Mgr Raï « d’être moins loquace »...

Le Vatican fait-il ce qu’il faut pour les chrétiens d’Orient en général, ceux, aujourd’hui, de Syrie en particulier ?
Un politologue libanais ayant requis l’anonymat relève que sur la Syrie, la position du Saint-Siège « se construit sur trois piliers : l’insistance sur la dignité de la personne humaine, la condamnation de la violence et la primauté de la solution pacifique, l’importance d’instaurer un État de droit qui puisse garantir l’égalité des citoyens ». Il précise que le ministre des Affaires étrangères du Vatican, Mgr Mamberti, est celui qui explicite la position du pape. « Il a reçu l’opposition syrienne et a fait représenter le Saint-Siège à titre d’observateur à la réunion des amis du peuple syrien. Il collabore étroitement sur le plan diplomatique avec les chancelleries européennes, française et italienne en particulier. Il n’apprécie pas beaucoup certaines prises de position du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Il le lui a dit et l’a invité à être moins loquace. Mais il y a d’autres acteurs au Saint-Siège en matière libanaise et syrienne, dont le cardinal Sandri, ami de Mgr Raï et autres prélats catholiques orientaux, sensible à la flatterie et... aux cadeaux », dit-il sans concessions.
Quant à Gilles Routhier, le vice-doyen de l’Université de Laval au Canada, il relève que le Vatican « se trouve comme coincé entre l’arbre et l’écorce. On l’a vu en Libye. On n’ose pas prendre trop fermement partie contre les pouvoirs en place, car on craint pour les chrétiens qui, comme d’autres minorités, bénéficient en quelque sorte des régimes de fer. C’est là un paradoxe. Du reste, la situation n’est pas la même dans tous les pays d’Orient : Égypte, Liban, Syrie, etc. Il faudra voir ce que l’on arrive à dire sur les chrétiens d’Orient dans l’exhortation post-synodale qui sera remise par le pape au Liban, en septembre prochain », prévoit-il.
Le Vatican fait-il ce qu’il faut pour les chrétiens d’Orient en général, ceux, aujourd’hui, de Syrie en particulier ? Un politologue libanais ayant requis l’anonymat relève que sur la Syrie, la position du Saint-Siège « se construit sur trois piliers : l’insistance sur la dignité de la personne humaine, la condamnation de la violence et la primauté de la solution pacifique,...

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