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Ghalioun : Nous ne sacrifierons pas le Hezbollah s’il change sa position à l’égard d’Assad

"Le régime syrien est parvenu à se maintenir en place grâce à ses relations stratégiques avec l’Iran et la Russie", affirme le chef du CNS.

Le président du CNS, Burhan Ghalioun. Mohamed Fliss/

Le président du Conseil national syrien, principale formation regroupant les courant de l'opposition (CNS), Burhan Ghalioun a insisté lundi sur la nécessité, pour l’opposition syrienne, de former des alliances internationales afin de faire tomber le régime de Bachar el-Assad.

"Le régime syrien est parvenu à se maintenir en place grâce à ses relations stratégiques avec l’Iran et la Russie", a affirmé le chef du CNS, principale coalition d’opposition, au journal algérien al-Chourouk. "Le peuple est celui qui décidera à l’avenir de la politique étrangère de la Syrie, y compris des relations entre Damas et le Hezbollah", a-t-il ajouté, tout en assurant que le parti de Dieu doit "changer sa position actuelle à l’égard de la crise syrienne s’il veut regagner le soutien du peuple syrien".

 

"Le plus grand soutien dont bénéficiait le Hezbollah dans le monde arabe était en Syrie, a souligné M. Ghalioun. Mais le peuple syrien est aujourd’hui sceptique à l’égard du Hezb en raison de son soutien au régime répressif".

Le chef du CNS a toutefois assuré "qu’en politique, il n’y a pas d’alliances éternelles". Après la chute d’Assad, "nous ne sacrifierons pas le Hezbollah si ce dernier décide de soutenir la quête du peuple syrien vers la démocratie et la liberté", a promis M. Ghalioun, tout en indiquant ne pas être en contact avec le parti chiite libanais.

 

Le 3 février, dans un entretien avec quotidien panarabe al-Hayat, Burhan Ghalioun avait déclaré s'attendre à ce que le Hezbollah adopte, après la chute du régime, une position "complètement différente" de celle qu’il adopte aujourd'hui vis-à-vis de la situation en Syrie. "Le Hezbollah n'a qu'une option, celle de coopérer avec la Syrie (même après la chute du régime d’Assad) s'il veut devenir une force positive et non un groupe cherchant à saboter les régimes de la région", a affirmé l’opposant syrien.

 

Quelques mois plus tôt, M. Ghalioun avait déclaré qu’en cas de chute du régime d’Assad, le nouveau pouvoir syrien reverrait drastiquement ses relations avec l’Iran et le Hezbollah.

 

Le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré à plusieurs reprises son soutien sans équivoque au régime de Bachar el-Assad, un régime qu’il qualifie de "régime de la résistance" contre Israël. En réaction aux déclarations de Burhan Ghalioun sur une révision des relations de la Syrie post-Assad avec le Hezbollah, Nasrallah avait déclaré que "le soi-disant Conseil national syrien, formé à Istanbul, et son leader Burhan Ghalioun (...) se font concurrence pour présenter leurs lettres de créance aux États-Unis et à Israël".

 

Burhan Ghalioun avait, par la suite, démenti avoir évoqué une révision des relations avec le Hezbollah. "J'ai dit que nous aurons des relations de respect mutuel, et j'ai ajouté que je ne pense pas que le Hezbollah aura les mêmes relations avec la Syrie après la chute du régime", avait précisé Burhan Ghalioun dans une déclaration à la chaîne satellitaire al-Arabiya, le 8 janvier dernier.

Le président du Conseil national syrien, principale formation regroupant les courant de l'opposition (CNS), Burhan Ghalioun a insisté lundi sur la nécessité, pour l’opposition syrienne, de former des alliances internationales afin de faire tomber le régime de Bachar el-Assad.
"Le régime syrien est parvenu à se maintenir en place grâce à ses relations stratégiques avec l’Iran et la...

commentaires (6)

Merci pour votre volte-face monsieur Ghalioun, mais je crois que le hezb, lui, vous sacrifie bien volontiers... attendez au moins de devenir calife à la place du calife pour faire ce genre de déclaration, non? Et puis franchement, le hezb n'attendez que vous vous changer de cap (...)! Try again, man!

Ali Farhat

17 h 15, le 27 février 2012

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Commentaires (6)

  • Merci pour votre volte-face monsieur Ghalioun, mais je crois que le hezb, lui, vous sacrifie bien volontiers... attendez au moins de devenir calife à la place du calife pour faire ce genre de déclaration, non? Et puis franchement, le hezb n'attendez que vous vous changer de cap (...)! Try again, man!

    Ali Farhat

    17 h 15, le 27 février 2012

  • Chou tïïl wou äâmil hâlo mahdoûm !

    Antoine-Serge KARAMAOUN

    14 h 14, le 27 février 2012

  • - - Non mais il s'y voit déjà le narguile national Syren , mais vraiment il s'y croit et veut même fumer la pipe de paix avec le Hezb en lui offrant une amnistie !!! Non mais dites moi que je rêve ! que ce n'est as vrai ce que je lis ...

    JABBOUR André

    12 h 51, le 27 février 2012

  • Mais ce monsieur se donne plus d'importance qu'il en a, si c'est le cas, qu'il aille s'entendre avec le régime syrien pour des révisions constitutionnelles et un ajustement de son programme de résistance à israel, plutot que de nous faire des déclarations à partir d'occident ou du qatar.

    Jaber Kamel

    10 h 50, le 27 février 2012

  • Entre Burhan Ghalioun professeur à la Sorbonne sociologue, et Assad le dentiste le dialogue des sourds bat son plein pour choisir entre la protection internationale ou celle de l’Iran et la Russie dans un climat tendu ou seul le Diable et le Mal triomphent . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    08 h 53, le 27 février 2012

  • Ah, il se pourrait qu'il n'apparaisse plus comme terroriste et casseur aux yeux de certains.

    Robert Malek

    08 h 49, le 27 février 2012

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