Le Premier ministre libanais Nagib Mikati a qualifié, samedi, d'"excellentes" ses discussions avec les responsables français lors de sa première visite officielle à Paris depuis son accession à la présidence du Conseil. Le Premier ministre a assuré que les responsables français lui ont fait part de leur "parfaite compréhension" de la situation au Liban. "Tout ce que je veux, c'est maintenir la stabilité dans le pays en le dissociant de tous les conflits", a réitéré Nagib Mikati.
Evoquant la crise syrienne, le Premier ministre a évoqué plusieurs facteurs à prendre en considération : la situation géographique du Liban, ses liens historiques avec la Syrie, mais aussi ses bonnes relations avec les autres pays arabes, ainsi que la division qui y règne. "Tout ces facteurs nous obligent à disscocier le pays des développements en Syrie", a assuré M. Mikati.
Le chef du gouvernement a dit avoir évoqué, vendredi soir, avec son homologue français, Francois Fillon, les accords bilatéraux, l'aide de Paris au Liban, la coopération dans le secteur de l'électricité ainsi que le cas de Georges Ibrahim Abdallah. Selon M. Mikati, M. Fillon a estimé que pour le cas de Georges Abdallah, il revenait aux instances judiciaires compétentes de se prononcer.
A une question concernant la réduction par la France de ses effectifs au sein de la Finul, M. Mikati a assuré que "cette décision n'est pas politique" mais intervient dans le cadre d'une réduction des dépenses.
Nagib Mikati a assuré par ailleurs que les questions libanaises internes n'ont pas été évoquées lors de sa visite en France. Concernant la suspension des séances du Conseil des ministres, le PM a réaffirmé qu'elles resteront suspendues "tant que les ministres ne lui auront pas promis d'être productifs".
Le chef du gouvernement a par ailleurs rencontré samedi le chef du Courant du Futur Saad Hariri à Paris, ont rapporté différentes sources médiatiques.
commentaires (4)
André,comme Antoine Serge,vouent M. Mikati aux gémonies...serait ce qu'il serait dans le vrai...?CE monsieur est richissime,et à mon avis,regrette amèrement le jour où il a accepté d'être PM...il tient le barre,ou ce qu'il enreste,comme il peut...çà me fait penser à ce maître d'hôtel du saint Georges qui avait dit à ma mère,à lépoque que vous avez,Madaùme,on fait ce qu'on peut...mias on peut peu...Pareil pour le PM,il fait ce qu'il peut...mias il peut vraiment peu,très peu....et lui,il est le "maître d'hôtel du Liban....pas simple,hein?
GEDEON Christian
07 h 13, le 12 février 2012