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À La Une - Assassinat Hariri

Le TSL lève le voile sur les quatre suspects

La publication de ces informations "n'est pas en contradiction avec le droit libanais", assure Bellemare.

Photo tirée du site officiel du Tribunal spécial pour le Liban.

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a confirmé vendredi les noms des quatre suspects libanais du Hezbollah nommés dans son acte d'accusation et précisé quelles charges pèsent contre eux dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. "Le juge de la mise en état, Daniel Fransen, a ordonné la levée de la mesure de confidentialité relative aux noms complets, pseudonymes, données personnelles et photographies des individus (...) ainsi qu'aux chefs d'accusation retenus contre eux", a indiqué le TSL dans un communiqué, un mois après la divulgation des noms par les autorités libanaises. Selon le procureur Daniel Bellemare, les quatre hommes sont responsables de l'attentat à la camionnette piégée à Beyrouth en 2005 qui a provoqué la mort de Rafic Hariri et de 22 autres personnes. "Les quatre individus nommés dans l'acte d'accusation sont les suivants : Salim Ayyash, Moustafa Badreddine, Hussein Anaissi et Assad Sabra", a précisé le TSL. Le Procureur Bellemare, après consultation avec le Procureur Général du Liban, a indiqué que la levée de la mesure de confidentialité concernant ces informations "n’est pas en contradiction avec le droit libanais au regard de la mise à exécution des arrestations" ajoutant que "le fait de rendre ces informations publiques pouvait augmenter les chances d’appréhender les accusés".


 

 

SALIM JAMIL AYYASH

 

 

 

 

 

Né le 10 novembre 1963 à Harouf (Liban). Il est le fils de Jamil Dakhil AYYASH (père) et de Mahasen Issa SALAMEH (mère). Il a résidé notamment rue Al Jamous, bâtiment Tabajah sis à Hadeth, au sud de Beyrouth, et dans l’enceinte de la propriété de la famille AYYASH à Harouf, Nabatiyeh, au sud du Liban. Il est citoyen libanais ; il est inscrit sur le registre de l’état civil du Liban sous le numéro 197/Harouf ; il est titulaire d’un passeport hadj portant le numéro 059386; et son numéro de sécurité sociale est 63/690790.

 

 

MOUSTAFA AMINE BADREDDINE (alias "Moustafa Youssef BADREDDINE", "Sami ISSA" et "Elias Fouad SAAB")

 

 

 

 

Né le 6 avril 1961 à Al-Ghobeiry, Beyrouth (Liban). Il est le fils de Amine BADREDDINE (père) et de Fatima JEZEINI (mère). Son adresse précise est inconnue, bien que son nom ait été associé à la maison appartenant à Khalil Al-Raii, sise rue Abdallah Al-Hajj, à Al-Ghobeiry, au sud de Beyrouth, ainsi qu’à l’immeuble Al-Jinan, sis rue Al-Odaimi, Haret Hreik, à Beyrouth. Il est citoyen libanais et est inscrit sur le registre de l’état civil du Liban sous le numéro 341/Al-Ghobeiry.

 

Moustafa Badreddine est le beau-frère d'Imad Moughniyeh, le chef militaire du Hezbollah tué en 2008 par l'explosion d'une voiture piégée à Damas. Selon les médias libanais, il a remplacé M. Moughniyeh à la tête des opérations militaires du puissant parti chiite.

 

 

 

MM. Ayyash et Badreddine sont accusés de :

 

* Complot en vue de commettre un acte de terrorisme,

* Exécution d’un acte de terrorisme au moyen d’un engin explosif ;

* Homicide intentionnel (de Rafic HARIRI) avec préméditation au moyen de matières explosives ;

* Homicide intentionnel (de 21 personnes, en sus de l’homicide intentionnel de Rafic HARIRI) avec préméditation au moyen de matières explosives ; et

* Tentative d’homicide intentionnel (de 231 personnes, en sus de l’homicide intentionnel de Rafic HARIRI) avec préméditation au moyen de matières explosives.

 

 

 

HUSSEIN HASSAN ONEISSI (alias "Hussein Hassan ISSA")



 

 

 

Né le 11 février 1974 à Beyrouth (Liban). Il est le fils de Hassan ONEISSI (alias « Hassan ISSA ») (père) et de Fatima DARWISH (mère). Il a résidé rue Al-Jamous, bâtiment Ahmad Abbas, sis près du Lycée des Arts, à Hadeth, au sud de Beyrouth. Il est citoyen libanais ; il est inscrit sur le registre de l’état civil du Liban sous le numéro 7/Shahour.

 


 

ASSAD HASSAN SABRA



 

 

Né le 15 octobre 1976 à Beyrouth (Liban). Il est le fils de Hassan Tahan SABRA (père) et de Leila SALEH (mère). Il a résidé dans l’appartement 2, situé au 4e étage du bâtiment 28, sis à Hadeth 3, au sud de Beyrouth, de la rue 58, rue également dénommée rue Ste Thérèse. Il est citoyen libanais ; il est inscrit sur le registre de l’état civil du Liban sous le numéro 1339/Zqaq Al-Blat.



MM. Oneissi et Sabra sont accusés de :



    * Complot en vue de commettre un acte de terrorisme,
    * Complicité dans l'éxécution d’un acte de terrorisme au moyen d’un engin explosif ; 
    * Complicité d’homicide intentionnel (de Rafic HARIRI) avec préméditation au moyen de matières explosives ;
    * Complicité d’homicide intentionnel (de 21 personnes, en sus de l’homicide intentionnel de Rafic HARIRI) avec préméditation au moyen de matières explosives ; et
    * Complicité de tentative d’homicide intentionnel (de 231 personnes, en sus de l’homicide intentionnel de Rafic HARIRI) avec préméditation au moyen de matières explosives.

 

 

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait exclu début juillet l'arrestation des quatre suspects de son mouvement, qui font l'objet d'une notice rouge émise par Interpol, rejetant toute décision émanant du TSL, créé en 2007.

Le TSL avait remis le 30 juin un acte d'accusation sous scellé et quatre mandats d'arrêt au procureur général à Beyrouth, Saïd Mirza. Le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel avait confirmé ensuite les noms de quatre suspects du Hezbollah suite à des fuites dans la presse.

Le procureur Bellemare avait déposé le 17 janvier un acte d'accusation afin qu'il soit examiné par le juge de la mise en état. Le document a été modifié à trois reprises, les 11 mars, 6 mai et 10 juin et avait été confirmé par M. Fransen le 28 juin.

Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a confirmé vendredi les noms des quatre suspects libanais du Hezbollah nommés dans son acte d'accusation et précisé quelles charges pèsent contre eux dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri. "Le juge de la mise en état, Daniel Fransen, a ordonné la levée de la mesure de confidentialité...

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On attend maintenant les preuves tangibles et irréfutables contre les assassins.

Salim Rouas

12 h 37, le 29 juillet 2011

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Commentaires (1)

  • On attend maintenant les preuves tangibles et irréfutables contre les assassins.

    Salim Rouas

    12 h 37, le 29 juillet 2011

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