Des dizaines de citoyens et des proches des militaires libanais otages du groupe Etat islamique se sont rassemblés dimanche matin sur la place Riad Solh, dans le centre-ville de Beyrouth, afin de marquer le deuxième anniversaire du rapt des soldats.
Neuf militaires sont toujours aux mains de l'EI depuis les combats d'août 2014 à Ersal (Békaa) mais leur sort est plus que jamais incertain, aucune information sur leur situation n'ayant filtré depuis près d'un an. Leurs proches craignent qu'ils ne soient déjà morts. L'EI a déjà assassiné deux soldats qu'il retenait. Le 1er décembre dernier, seize autres militaires retenus par le Front Fateh el-Cham (ex Front al-Nosra) avaient été libérés. Ce groupe jihadiste avait auparavant lui aussi assassiné deux otages.
"L'Etat est responsable de ce dossier et doit trouver une solution rapide. C'est lui qui est responsable du sort des militaires, une question qui doit être prioritaire aujourd'hui", a lancé Hussein Youssef, porte-parole des proches des militaires. Son fils, Mohammad, figure parmi les otages de l'EI.
Neuf militaires sont toujours aux mains de l'EI depuis les combats d'août 2014 à Ersal (Békaa) mais leur sort est plus que jamais incertain,...
Les plus commentés
Six mois plus tard, le Hamas a-t-il réussi son pari ?
Naïm Kassem : Nous ne mènerons pas de guerre à grande échelle, à moins que...
Frangié donne du fil à retordre au quintette