L'état-major irakien devrait interdire à certaines milices connues pour leurs abus de prendre part à l'offensive prévue sur Mossoul, a déclaré dimanche l'ONG de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW).
"Les commandants irakiens ne doivent pas prendre le risque d'exposer les civils de Mossoul à de graves préjudices de la part de milices ayant commis de récents abus", a déclaré Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.
Les autorités espèrent reconquérir cette année la deuxième ville d'Irak, prise par l'organisation Etat islamique en juin 2014, en mobilisant l'armée, la police, les unités antiterroristes avec le soutien aérien de la coalition conduite par les Etats-Unis.
Le rôle des peshmergas, les combattants kurdes, ainsi que des Forces de mobilisation populaire, les milices chiites, n'a pas encore été assigné. Ils pourraient participer à la bataille mais en restant confinés à la périphérie de la ville, déclarent des responsables irakiens.
Plusieurs milices chiites ont été accusées d'exécutions sommaires et d'autres crimes lors de la prise de Fallouja à l'EI en mai-juin derniers.
Les chefs de milices estiment de leur côté que les forces de sécurité irakiennes n'ont pas encore de capacités suffisantes pour reprendre à elles seules la ville à majorité sunnite.
"Les commandants irakiens ne doivent pas prendre le risque d'exposer les civils de Mossoul à de graves préjudices de la part de milices ayant commis de récents abus", a...
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