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À La Une - Liban

Les collectifs de la société civile battent à nouveau le pavé sous la bannière de la proportionnelle

"Nous resterons sur la place Riad Solh jusqu'à la fin des séances de dialogue".

Dans une tentative de relancer leur mouvement de contestation lancé au moment de l'émergence de la crise des déchets, les collectifs de la société civile libanaise se sont à nouveau mobilisés samedi au centre-ville de Beyrouth pour réclamer l'adoption d'une loi électorale basée sur le scrutin proportionnel. Photo Ani

Dans une tentative de relancer leur mouvement de contestation lancé au moment de l'émergence de la crise des déchets, les collectifs de la société civile libanaise se sont à nouveau mobilisés samedi au centre-ville de Beyrouth pour réclamer l'adoption d'une loi électorale basée sur le scrutin proportionnel.

Répondant à l'appel du collectif "Nous réclamons des comptes", des militants de plusieurs mouvements, rassemblés samedi place Riad Solh, ont affirmé qu'ils resteront mobilisés "jusqu'à la fin des séances de dialogue". "Il n'y a pas d'alternative à une juste représentativité et aucun moyen de réclamer des comptes sans l'adoption de la proportionnelle", ont déclaré les représentants de ces collectifs. "Nous resterons sur la place Riad Solh jusqu'à la fin des séances de dialogue", ont-ils annoncé. Des militants ont monté une tente à-même la place.

Les commissions parlementaires conjointes tentent depuis plusieurs semaines de s'entendre sur les modalités de la loi électorale qui régira le prochain scrutin parlementaire.

Partis du quartier de Barbir, près du centre-ville de la capitale, les manifestants ont arpenté les secteurs voisins de Basta et de Bachoura, scandant des slogans hostiles à la loi électorale dite de 1960, appelant à la démission des députés et critiquant l'action globale du gouvernement sur les dossiers ayant trait à la vie quotidienne. 
"Notre mouvement a pris de la maturité et nous avons appris de nos erreurs passées", a déclaré Georges Azar, un militant du collectif "Nous réclamons des comptes", cité par l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), assurant que la mobilisation se poursuivra "jusqu'à ce que nos revendications soient satisfaites".

Ces derniers mois, les collectifs de la société civile s'étaient donnés rendez-vous à plusieurs reprises pour réclamer une solution à la crise des déchets, dénoncer la corruption au sein du gouvernement et, plus globalement, un changement du système politique au Liban.

 

 

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Dans une tentative de relancer leur mouvement de contestation lancé au moment de l'émergence de la crise des déchets, les collectifs de la société civile libanaise se sont à nouveau mobilisés samedi au centre-ville de Beyrouth pour réclamer l'adoption d'une loi électorale basée sur le scrutin proportionnel.
Répondant à l'appel du collectif "Nous réclamons des comptes", des militants...

commentaires (1)

Surtout pas la proportionnelle! Elle est le meilleur moyen de perpétuer la classe politique actuelle. Est-ce vraiment ce qu'ils veulent?

Yves Prevost

06 h 24, le 31 juillet 2016

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Commentaires (1)

  • Surtout pas la proportionnelle! Elle est le meilleur moyen de perpétuer la classe politique actuelle. Est-ce vraiment ce qu'ils veulent?

    Yves Prevost

    06 h 24, le 31 juillet 2016

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