Des dizaines de personnes ont dû être hospitalisées après des affrontements qui se sont prolongés tard dans la nuit entre la police et des manifestants de l'opposition à Erevan, ont annoncé samedi les autorités arméniennes, faisant aussi état de nombreuses arrestations.
La police a utilisé matraques, bombes fumigènes et grenades incapacitantes face à cette manifestation en soutien aux hommes retranchés depuis deux semaines dans un commissariat de la capitale et qui y détiennent des otages pour exiger la démission du président Serge Sarkissian.
Selon les autorités, une soixantaine de personnes ont été emmenées dans les différents hôpitaux de la ville pour brûlures, fractures et autres blessures, et 165 personnes ont été interpellées. "26 d'entre elles ont finalement été arrêtées, les autres relâchées", a précisé la police à l'AFP.
Des hommes armés, partisans de l'opposant emprisonné Jiraïr Sefilian, avaient fait irruption dans le commissariat le 17 juillet, tuant un policier et prenant plusieurs personnes en otage, réclamant la démission du président Serge Sarkissian. Ils ont, depuis, libéré tous les policiers mais détiennent depuis mercredi trois membres du personnel médical qui étaient entrés dans le bâtiment pour soigner les blessés.
L'un des hommes armés, Varuzhan Avetisyan, a déclaré vendredi à des journalistes qu'il était probable que les autorités soient en train de préparer un assaut, après avoir vu évoluer des drones pouvant larguer des explosifs.
La police a utilisé matraques, bombes fumigènes et grenades incapacitantes face à cette manifestation en soutien...
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