Sourat, en musique et en violoncelle

Comment votre passion pour le violoncelle, cet instrument peu commun, s'est-elle révélée ?
J'ai choisi le violoncelle parce que c'est un instrument qu'on joue assis ! J'ai rencontré l'instrument par hasard à l'âge de cinq ans, alors que j'attendais que ma sœur sorte de son cours de violon. La classe de violoncelle était juste à côté. Un jour j'ai frappé à la porte et j'ai été très impressionné par ce grand instrument qui m'a tout de suite plu. Au début, le violoncelle était un loisir pour moi, puis en découvrant le répertoire, les sensations, je me suis rendu compte que je voulais en faire mon métier.

«Il faut du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse.» Cette affirmation de Nietzsche qualifierait-elle votre lien avec la musique ?
Le rôle de l'interprète est de servir la musique. À chaque pièce, chaque concert, je suis dans un état particulier qui convient à la musique et au compositeur que je suis en train de jouer. Je m'identifie totalement à celle-ci.

À l'amateur de violoncelle qui viendra à votre concert, quel conseil donneriez-vous pour qu'il apprécie pleinement ces instants musicaux ?
Je pense qu'il n'y a aucune clé à avoir et c'est ce qui est merveilleux avec la musique. C'est un langage universel qui peut parler à tout le monde. Avec Tchaïkovski, nous emmènerons les spectateurs en Russie, pour découvrir des paysages, des villes ou encore des églises orthodoxes si caractéristiques de ce pays à l'époque de Tchaïkovski.

Au programme

En deuxième partie de concert: Walid Tawil (batterie) et son groupe (Arthur Satyan – piano, Abboud el-Saadi – guitare basse et Joe Khoury – saxophone) dans un programme spécialement préparé pour Sourat et son public. Comme d'habitude, diverses expositions seront présentées au cours de la soirée : Christianne Walegren – peinture, Rayda Halaby – icônes et Marwan Daccache – photos. Le dîner traditionnel sera animé par Christine et Isabelle.

Billets en vente chez Antoine Ticketing.