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Liban

Crise des réfugiés : « Le Liban insatisfait de l’appui international », souligne Khalil

Suite à la conférence des pays donateurs pour les victimes du conflit syrien, tenue en février à Londres, le ministre des Finances Ali Hassan Khalil a inauguré hier la première réunion du comité d'orientation du financement (« Concessional Financing Facility ») à l'hôtel Mövenpick de Beyrouth.

« Le Liban ne peut plus supporter seul la crise des réfugiés syriens sans l'aide de la communauté internationale », a mis en garde hier le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, lors de l'inauguration de la première réunion du comité d'orientation du financement (« Concessional Financing Facility ») à l'hôtel Mövenpick de Beyrouth.
Les propos du ministre des Finances reprennent dans leur essence la déclaration faite par le Premier ministre Tammam Salam lors de la conférence des pays donateurs qui s'était tenue à Londres en février dernier.
Soixante-dix États étaient présents à cette conférence destinée à soutenir financièrement les déplacés et réfugiés de la guerre civile en Syrie, mais également les pays de la région accueillant le plus grand nombre de réfugiés, comme la Jordanie, le Liban et la Turquie. Et cela à l'invitation du Premier ministre britannique de l'époque, David Cameron, de la chancelière allemande Angela Merkel et des dirigeants de la Norvège et du Koweït.
Au cours de la conférence, les participants se sont engagés à octroyer 11 milliards de dollars jusqu'à l'année 2020 pour soutenir les déplacés syriens et les pays voisins de la Syrie. Près de 70 % de ces aides seront attribuées aux Syriens en Syrie, et le reste aux déplacés dans les pays voisins.
M. Khalil a exposé la situation au Liban, à la lumière de la crise des réfugiés syriens, sans oublier bien entendu les réfugiés palestiniens. « La communauté internationale se doit d'apporter de l'aide au Liban qui compte sur son territoire environ 1 500 000 réfugiés syriens et 500 000 réfugiés palestiniens, ce qui fait que sa situation est exceptionnelle par rapport aux autres pays d'accueil », a-t-il relevé.
Et d'ajouter : « N'oublions pas que le Liban connaît actuellement une crise politique du fait de la paralysie quasi totale des institutions constitutionnelles, notamment le législatif et l'exécutif, et surtout en l'absence d'élection présidentielle. » De surcroît, le Liban a dépensé de 2011 à 2015 une somme qui s'est élevée à 13 milliards de dollars américains, selon plusieurs rapports, dont ceux de la Banque mondiale.
Partant, le ministre des Finances a exprimé son insatisfaction de l'appui international en vue d'une bonne gestion de la crise des réfugiés syriens. M. Khalil a donc annoncé que le Liban s'attachait aux demandes qu'il a avancées durant la conférence de Londres, réclamant la mise en place de mécanismes fixes pour l'aider, et ceci pour trois raisons essentielles qu'il a énumérées : « Premièrement, votre intervention répondra aux besoins du pays d'accueil pour qu'il puisse, à son tour, continuer à assurer les besoins des réfugiés. Ensuite, le Liban pourrait éventuellement profiter des projets conçus même après le règlement de la crise des réfugiés et leur retour dans leur pays. Et enfin, en apportant de l'aide au Liban, vous garantirez la stabilité dans le pays et dans le monde », a-t-il conclu.

« Le Liban ne peut plus supporter seul la crise des réfugiés syriens sans l'aide de la communauté internationale », a mis en garde hier le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, lors de l'inauguration de la première réunion du comité d'orientation du financement (« Concessional Financing Facility ») à l'hôtel Mövenpick de Beyrouth.Les propos du ministre des Finances reprennent...

commentaires (1)

enfin de compte c'est au Liban , de se d.... avec les réfugiés syriens, le Liban va recevoir un peu d'argent, 20/30 % des sommes promises , pas plus, car il faut d... , le Liban c'est pas la Turquie. C'est mieux de négocier avec le sultan fou d'Ankara

Talaat Dominique

19 h 29, le 29 juillet 2016

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Commentaires (1)

  • enfin de compte c'est au Liban , de se d.... avec les réfugiés syriens, le Liban va recevoir un peu d'argent, 20/30 % des sommes promises , pas plus, car il faut d... , le Liban c'est pas la Turquie. C'est mieux de négocier avec le sultan fou d'Ankara

    Talaat Dominique

    19 h 29, le 29 juillet 2016

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