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Liban - Les archives racontent...

Les misères de l’administration

Dans « Le Jour » du 29 juillet 1947

Il ne faut pas qu'on puisse dire, au Liban, des principaux personnages de l'administration, ce que Madame de Staël écrivait vers 1812 d'un préfet de l'Empire : « C'était un de ces hommes supérieurement adaptés au régime actuel, c'est-à-dire ayant une assez grande connaissance des faits et une parfaite absence des principes en matière de gouvernement ; appolant abstraction toute règle fixe et plaçant sa conscience dans le dévouement au pouvoir. »
Il ne faut pas que l'on puisse dire cela, mais la marche de l'État et les faits invitent à le dire. Les plus hautes fonctions sont traitées trop souvent comme des charges vénales et comme des situations privées ; et le personnel administratif du plus haut échelon donne trop facilement l'impression d'être où il est pour servir des intérêts, et non point la communauté. Un des côtés de l'administration qu'il faut réformer le plus vite est sans doute celui-là, et que les hommes politiques ne fassent pas de ceux qui administrent le territoire leurs agents serviles (...).

Il ne faut pas qu'on puisse dire, au Liban, des principaux personnages de l'administration, ce que Madame de Staël écrivait vers 1812 d'un préfet de l'Empire : « C'était un de ces hommes supérieurement adaptés au régime actuel, c'est-à-dire ayant une assez grande connaissance des faits et une parfaite absence des principes en matière de gouvernement ; appolant abstraction toute règle...

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