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Attentat de Nice : l'AFP victime d'un faux sur une personne décédée

L'Agence France-Presse a été victime d'un faux concernant une personne prétendument décédée dans l'attentat de Nice.

Juste après la tuerie, l'Agence a décidé, comme elle l'avait fait après les attaques du 13 novembre, d'élaborer des mini-portraits des victimes. Elle a pour cela entamé un patient travail de recensement, via les autorités locales, les médias et les réseaux sociaux, afin de pouvoir contacter les familles et les proches des personnes décédées dans l'attentat. C'est ce qui a été fait pour Timothé Fournier, présenté sur Twitter comme un jeune buraliste parisien mort en protégeant sa femme, histoire relatée par l'AFP le 15 juillet.

Mais les journalistes de l'Agence n'ont ensuite pas retrouvé trace de Timothé Fournier. Son nom ne figurait pas sur la liste des 84 victimes de l'attentat publiée le 21 juillet par la mairie de Nice. L'Agence a aussitôt corrigé sa dépêche.

L'AFP pense avoir été victime d'un faux, de la part d'une personne qui s'est fait passer pour la cousine de cette supposée victime en donnant un luxe de détails, induisant le journaliste en erreur. "C'était une crème de bonté, un jeune homme rêveur mais qui était toujours là pour sa femme et son futur enfant", a-t-elle raconté. Cette personne n'a plus répondu aux multiples sollicitations de l'AFP et a fermé le compte twitter via lequel l'Agence avait été en contact avec elle.

"Notre journaliste, par un excès de délicatesse et d'empathie vis-à-vis des victimes de l'attentat, n'a pas procédé à suffisamment de recoupements et de vérifications. C'est très regrettable et dommageable pour l'Agence et pour ses clients qui ont repris l'information. Mais nous avons été victimes d'un acte malveillant", a commenté la directrice de l'Information, Michèle Léridon.
"Nous avons rappelé avec fermeté à la rédaction nos règles sur les sources et l'utilisation des réseaux sociaux. Plus la pression médiatique et émotive est forte, plus nous devons nous tenir à ces règles", a-t-elle ajouté.

L'Agence France-Presse a été victime d'un faux concernant une personne prétendument décédée dans l'attentat de Nice.
Juste après la tuerie, l'Agence a décidé, comme elle l'avait fait après les attaques du 13 novembre, d'élaborer des mini-portraits des victimes. Elle a pour cela entamé un patient travail de recensement, via les autorités locales, les médias et les réseaux sociaux,...