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Cinema- - News

« Jason Bourne » revient : amnésique et silencieux

Dans le monde du renseignement, le silence est d'or. C'est peut-être la raison pour laquelle Jason Bourne n'a que 25 lignes de dialogue dans le dernier opus consacré à l'espion de choc amnésique.
C'est Matt Damon lui-même qui l'a avoué. Le nouveau Jason Bourne, agent d'élite de la CIA traqué par la maison mère qui veut sa peau, sort sur les écrans nord-américains et au Liban demain, 29 juillet, après quatre ans d'absence et neuf ans sans Matt Damon.
Le bel acteur à la mâchoire carrée est rentré de Mars pour réinterpréter le personnage inventé par l'écrivain Robert Ludlum, qu'il a créé à l'écran en 2002. La série a fait de lui un acteur de film d'action, une star internationale et une caisse enregistreuse. Matt Damon a confié au quotidien britannique Guardian que Paul Greengrass, le metteur en scène, qui, comme Damon, avait renoncé à faire Bourne Legacy en 2012, l'avait appelé pour le prévenir qu'il n'aurait que 25 lignes de dialogue dans le nouveau film.
« J'ai incarné le personnage trois fois », a dit Damon. Il savait donc à quoi s'attendre. Le scénariste Tony Gilroy avait fait de lui un personnage très solitaire en tuant sa petite amie dès The Bourne Ultimatum.

Un million par phrase et beaucoup de sueur
Selon les calculs de Vanity Fair, l'acteur aujourd'hui âgé de 45 ans devrait toucher environ un million de dollars par ligne de dialogue si l'on se base sur sa fiche de paye pour The Martian, qui s'élevait à 25 millions de dollars. Pour The Bourne Ultimatum il avait touché 26 millions de dollars, affirme le magazine Forbes.
Matt Damon n'est pas le premier acteur dont chaque mot pèse son poids en or. Arnold Schwarzenegger a touché 21 429 dollars par mot prononcé pour son retour en robot invincible dans Terminator 2, soit 15 millions au total.
Mais Bourne n'est pas qu'une histoire de gros sous, c'est aussi une affaire de sueur. Et à l'instar de l'ancien M. Univers, Matt Damon a dû s'entraîner dur pour créer la silhouette que Greengrass souhaitait montrer à l'écran. Pendant dix semaines, deux séances de 90 minutes à forte intensité... par jour.
Jason Bourne est le cinquième volet de la série à succès et ce genre de films demande aussi aux réalisateurs d'adapter leur méthode de travail.
« Ce qui se passe avec ce type de films, c'est que ce ne sont pas des films normaux, ils sont indispensables au fonctionnement du secteur et les studios en ont besoin », a dit le réalisateur au Guardian, pour expliquer les maigres dialogues.
Tommy Lee Jones, qui incarne le directeur de la CIA qui veut la peau de Bourne, tente de convaincre le gouvernement que l'agent secret est prêt à révéler des infos ultrasensibles en rendant publiques des données secrètes. Une trame qui n'est pas sans rappeler l'affaire Edward Snowden.

Frankie TAGGART/AFP

Dans le monde du renseignement, le silence est d'or. C'est peut-être la raison pour laquelle Jason Bourne n'a que 25 lignes de dialogue dans le dernier opus consacré à l'espion de choc amnésique.C'est Matt Damon lui-même qui l'a avoué. Le nouveau Jason Bourne, agent d'élite de la CIA traqué par la maison mère qui veut sa peau, sort sur les écrans nord-américains et au Liban demain, 29...

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