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Liban - L’éclairage

Présidentielle : relâchement des efforts internationaux et relance des formules locales

Les efforts entrepris par les puissances internationales en vue de débloquer la crise institutionnelle au Liban incarnée essentiellement par la vacance présidentielle se sont refroidis. Cette désaffection relative a coïncidé avec un blocage parallèle survenu au niveau des tentatives de règlement en Syrie menées en coulisses à la veille de la reprise, début août, des négociations à Genève entre Russes et Américains.
À ce jour, de nombreux obstacles entravent la recherche d'une solution à la crise syrienne, une situation qui se répercute indéniablement, et de manière négative, sur l'échéance présidentielle libanaise. Cela est d'autant plus vrai, estime-t-on de sources occidentales, que l'Iran et ses alliés ont brandi le slogan selon lequel « seul le maintien au pouvoir du président Bachar el-Assad peut garantir l'élection d'un président au Liban ».
Ainsi, l'issue consistant à écarter le chef de l'État syrien envisagée par les Américains dans le cadre des tractations qui ont actuellement lieu ne fera que compliquer encore plus la situation au niveau libanais.
Pourtant, les efforts entrepris au plan local en direction d'une entente sur cette échéance-clé se poursuivent, assure-t-on dans les milieux du 8 Mars. Ils pourraient même aboutir si le 14 Mars, et plus particulièrement le courant du Futur, accepte la formule d'un président de la République qui serait le chef du bloc du Changement et de la Réforme, Michel Aoun, en contrepartie d'un Premier ministre du 14 Mars, qui serait son leader, Saad Hariri. Ces milieux affirment que les contacts se poursuivent dans cette direction loin des feux de la rampe et pourraient mettre fin à l'impasse si M. Hariri accepte la formule. Une tâche à laquelle s'attelle depuis un certain temps le chef des Forces libanaises, Samir Geagea.
Cependant, et si l'on admet que le déblocage de l'élection présidentielle requiert la combinaison des deux volontés locale et internationale, force est de constater que cette dernière fait sérieusement défaut en ce moment, du fait d'une impasse autrement plus complexe, celle du règlement de la crise syrienne qui, à ce jour, semble tourner en rond.
En effet, et après la réunion qui a eu lieu au Laos entre le secrétaire d'État américain, John Kerry, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, pavant la voie à la reprise des négociations à Genève, les Russes sont restés intraitables concernant un éventuel limogeage du président Assad. Aucun accord n'a été atteint par ailleurs autour de la concrétisation de la période dite transitoire (gouvernement provisoire, conseil militaire auquel seraient transférées les prérogatives présidentielles, amendements constitutionnels, nouvelle loi électorale suivies d'élections parlementaires et présidentielle).
Les divergences entre Moscou et Washington restent également de rigueur concernant la classification des groupes dits terroristes et des groupes relevant de l'opposition modérée. Pour sa part, l'Iran, qui se voit écarté du jeu, continue de contester la formule envisagée de la période transitoire et refuse d'avaliser un accord sans connaître au préalable quels seront son rôle et sa marge de manœuvre dans la région. La République islamique refuse tout simplement de lâcher sa sphère d'influence représentée par la Syrie et son prolongement libanais par le biais du Hezbollah. Des diplomates occidentaux ont d'ailleurs répercuté les appréhensions iraniennes et leurs inquiétudes par rapport aux récents développements, notamment après l'échec de la tentative de putsch en Turquie. Ils craignent tout autant la rencontre, le 9 août prochain, entre le président russe, Vladimir Poutine, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, à Saint-Pétersbourg.
Bref, autant de complications qui ont poussé certains observateurs à exprimer leur pessimisme quant à une prochaine solution en Syrie. D'autant que le régime d'Assad, soutenu par l'Iran et le Hezbollah, fera en sorte de modifier la donne militaire en grignotant du terrain arraché à l'opposition pour renforcer sa position à la veille de toute négociation. Une situation sur laquelle le Liban ne saurait compter en tous les cas pour sortir de sa propre crise.

Les efforts entrepris par les puissances internationales en vue de débloquer la crise institutionnelle au Liban incarnée essentiellement par la vacance présidentielle se sont refroidis. Cette désaffection relative a coïncidé avec un blocage parallèle survenu au niveau des tentatives de règlement en Syrie menées en coulisses à la veille de la reprise, début août, des négociations à...

commentaires (4)

ETRE LIBANAIS C,EST L,ETRE AVEC LE COEUR ET AVEC L,AME... SI ON SE SENT ET SI ON EST LIBANAIS ... ET NON TRAHIR CE PAUVRE PAYS POUR DES INTERETS DE PAYS DIVERS PARCEQUE LA FIBRE RELIGIEUSE PREVAUT ET DICTE L,APPARTENANCE !!! HONTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

LA LIBRE EXPRESSION

22 h 10, le 27 juillet 2016

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Commentaires (4)

  • ETRE LIBANAIS C,EST L,ETRE AVEC LE COEUR ET AVEC L,AME... SI ON SE SENT ET SI ON EST LIBANAIS ... ET NON TRAHIR CE PAUVRE PAYS POUR DES INTERETS DE PAYS DIVERS PARCEQUE LA FIBRE RELIGIEUSE PREVAUT ET DICTE L,APPARTENANCE !!! HONTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 10, le 27 juillet 2016

  • QUI SONT LES ENFANTS DU LIBAN ? LES ENFANTS DU LIBAN SI LE DISCERNEMENT UN JOUR VOUS PREDISPOSE, À VOULOIR EXAUCER MON VOEU LE PLUS FERVENT, RAPATRIEZ MES OS DE LEUR EXIL MOROSE, INHUMEZ-LES EN TERRE AMÈNE DU LIBAN. JE VEUX QUE MA DÉPOUILLE, AVEC MON COEUR REPOSE PARMI LES SOUVENIRS DE MES AMOURS D'ANTAN ; ET MON ÂME COMBLÉE, EN CETTE APOTHÉOSE, VIENDRAIT SE RECUEILLIR SOUS LE CÈDRE GÉANT. - Ô CÈDRE AU FRONT SEREIN QUI BRAVE LES ORAGES, AU TRONC STOÏQUE ET FIER QUI TRIOMPHE DES ÂGES, DE MA PATRIE EMBLÈME ET SYMBOLE VIVANT, TOI QUE LES ANS N'ONT PU NI VAINCRE ET NI FLÉCHIR, ET TOI QUI VIS LES TEMPS NAÎTRE ET S'ANÉANTIR, DE MES JOURS BIENHEUREUX, FIDÈLE CONFIDENT, SOUVIENS-TOI QUAND MES OS REPOSERAIENT SOUS TERRE, QUE NOUS PRÎMES, TOUS DEUX, Ô CÈDRE SÉCULAIRE, DE LA MONTAGNE AUGUSTE INCORRUPTIBLE ENFANT, RACINE SUR LE SOL CONSACRÉ DU LIBAN ! VOILÀ LES ENFANTS DU LIBAN... LES LIBANAIS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 29, le 27 juillet 2016

  • Je prévois que l'ASSASSIN BACHAR ....qui lui ne sera pss president pour longtemps encore !!

    Bery tus

    14 h 48, le 27 juillet 2016

  • BRAVO ! Mr Philippe A.A vient de nous expliquer exactement les faits comment ils se présentent . A aucun moment on sent une indexation sur un groupe par rapport à un autre , même si on sent combien l'Iran NPR tente de défendre son biftek , comme tout autre puissance qui aurait des intérêts à le faire . Il s’appelait Mahmoud Issa, ce Palestinien de 12 ans venu d’un camp de réfugiés non loin d’Alep. Des combattants du groupe Nour al-Din al-Zenki, considéré comme d’opposition modérée et soutenu par les autorités américaines, le kidnappent et le décapitent. Et on parle toujours d’opposition « modérée »? Nour al-Din al-Zenki est un groupe rebelle luttant contre le héros Assad et jouissant du soutien de Washington, par opposition aux bactéries al-nosra et daech. Ses combattants exécutent, décapitent des gens, des enfants, et n’ont pas peur de poster les vidéos de ces exécutions en ligne. Pour autant, ils sont toujours considérés comme modérés et sont toujours soutenus par les Etats-Unis. « Certes, nous sommes très préoccupés. Si cela est prouvé, on fera une pause s’agissant de notre soutien… », voici les mots du secrétaire d’Etat américain John Kerry. Le porte-parole du département d’Etat américain Mark Toner applique la même rhétorique .. Quelque soit le prochain clown à la maison blanche , il y a une réalité qu'il ne sera pas content de voir sur le terrain . Le Liban aura enfin son pdt, le Phare Aoun . .

    FRIK-A-FRAK

    13 h 26, le 27 juillet 2016

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