Beyrouth est passée de la 229e à la 181e place depuis janvier au classement des villes les plus chères effectué par Numbeo. Photo Joseph Eid/AFP
Beyrouth a été classée à la 181e place des villes les plus chères du monde, selon l'étude menée par la société Numbeo – rapportée par le Lebanon this Week de Byblos Bank –, qui compare le prix de biens de consommation et de services dans 372 villes à travers le monde.
Si la capitale libanaise gagne ainsi 48 places au niveau mondial en valeur absolue par rapport au dernier classement publié début 2016 (où elle occupait la 229e place), les auteurs du rapport notent que Beyrouth est en réalité passée de la 138e à la 155e position dans un classement basé sur le même échantillon de villes en janvier et en juin. Une chute de 17 places qui reflète ainsi une baisse de la cherté de la vie dans la capitale.
Au niveau régional, Beyrouth progresse de la 5e à la 4e place des villes les plus chères entre janvier et juin, derrière Koweït City, Dubaï et Doha – mais cela tient au fait que la ville saoudienne de Dammam ne figure pas dans ce nouveau classement.
Numbeo établit son classement en comparant notamment les coûts des transports, du logement ou de la restauration, les salaires, les services, avec New York comme ville de référence. Avec un score de 62,65 points, Beyrouth est ainsi 37,35 % moins chère que New York.
Cet écart de prix avec New York est toutefois bien plus élevé en ce qui concerne les loyers (-59,44 %) et les prix des biens de consommation (-54,43 %) que pour les services de restauration (-37,14 %).
Comme en janvier, la capitale des Bermudes, Hamilton, est la ville la plus chère du monde, dans un classement où Thiruvananthapuram (Inde), occupe la dernière place.
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