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Économie - Sondage

Trouver un premier job est « très difficile » pour 30 % des jeunes diplômés

Photo Bestdesign36/Bigstock

Environ 63 % des jeunes diplômés libanais ont estimé qu'il sera « difficile » pour eux de trouver un premier emploi, selon un sondage réalisé en ligne par le site d'emploi Bayt et l'institut de recherche YouGov. Quelque 30 % d'entre eux estimant même cet objectif « très difficile » à atteindre.
Pour la majorité (59 %) des sondés, l'un des principaux obstacles à surmonter tiendrait au fait que les employeurs privilégieraient des candidats ayant déjà une expérience professionnelle. Les sondés ont également relevé le fait de ne pas savoir où ils pourraient trouver des emplois pertinents (34 %) et quelles sont les méthodes de recherche efficaces pour trouver un emploi (23 %).
Une situation qui conduit 25 % d'entre eux à prévoir de chercher un emploi dans un autre secteur que celui de leur choix ; tandis que 47 % ont déclaré qu'ils continueront à chercher jusqu'à ce qu'ils trouvent un emploi dans le secteur de leur choix ; et 11 % ont affirmé qu'ils chercheront n'importe quel emploi, peu importe le secteur d'activité.
La majorité des jeunes diplômés interrogés au Liban ont estimé qu'ils auraient mieux réussi sur le marché du travail s'ils avaient choisi une autre spécialisation (31 %), ou suivi le même parcours dans une autre université (12 %), alors que 15 % pensent qu'ils auraient dû choisir un autre domaine dans une autre université.
Par ailleurs, une infime minorité des jeunes diplômés libanais (5 %) n'ont aucune idée en matière d'attente salariale, tandis que 60 % d'entre eux ont estimé leurs attentes salariales entre 750 et 2 000 dollars par mois. Les résultats révèlent que les attentes sont différentes selon les pays de la région, avec par exemple 53 % des jeunes diplômés égyptiens qui s'attendent à un salaire mensuel de 500 dollars ou moins ; alors que 46 % des jeunes diplômés en Arabie saoudite visent des salaires mensuels entre 1 000 et 3 000 dollars.
Lorsqu'il s'agit de classer les critères les plus importants, selon eux, dans le choix d'un emploi, « faire un travail qui me passionne » a été cité par 53 % des sondés libanais. Ce critère a été suivi par « des opportunités d'évolution professionnelle » (10 %), des « opportunités à l' international » (8 %) et « travailler pour une organisation très connue » (8 %).
Le sondage révèle aussi une différence de perception avec les employeurs des barrières d'accès à l'emploi. Les jeunes diplômés au Liban citent ainsi « le manque d'expérience » (74 %) et « le manque de compétences nécessaires » (32 %) parmi les principaux obstacles. Alors que pour les entreprises qui embauchent des jeunes diplômés, les critères majeurs de sélection sont leurs « basses attentes salariales » (59 %), leur conformité aux attentes et leur volonté de suivre les instructions (27 %).
« Une collaboration plus étroite entre les employeurs et les institutions éducatives, non seulement pour proposer des stages aux étudiants, mais aussi pour les former aux techniques de recherche d'emploi, serait très bénéfique », commente Joao Neves, directeur de recherche à YouGov, cité dans un communiqué.
Le sondage a été réalisé en ligne sur un échantillon de 4 247 jeunes diplômés qui ont terminé leurs études au cours des trois dernières années, et a été conduite du 8 au 22 mai, aux Émirats, en Arabie saoudite, au Koweït, à Oman, au Qatar, à Bahreïn, au Liban, en Jordanie, en Égypte, au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

Environ 63 % des jeunes diplômés libanais ont estimé qu'il sera « difficile » pour eux de trouver un premier emploi, selon un sondage réalisé en ligne par le site d'emploi Bayt et l'institut de recherche YouGov. Quelque 30 % d'entre eux estimant même cet objectif « très difficile » à atteindre.Pour la majorité (59 %) des sondés, l'un des principaux obstacles à surmonter...

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