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Moyen Orient et Monde

L’opposition presse le gouvernement de revoir sa stratégie

La droite et l'extrême droite ont réclamé hier plus d'actes et de fermeté au gouvernement à la suite de l'assassinat, revendiqué par l'organisation État islamique, d'un prêtre à Saint-Étienne-du-Rouvray (Normandie), nouveau palier dans l'escalade terroriste en France qui menace, selon elles, de déclencher « une guerre de religions ».
Comme après l'attentat meurtrier de Nice le 14 juillet, Nicolas Sarkozy, qui devrait prochainement se porter candidat à l'investiture présidentielle à droite, a mis en cause l'inertie présumée de l'État face à l' « ennemi ».
Plusieurs élus de droite ont toutefois mis en garde contre toute déclaration polémique et souligné la nécessité de la cohésion nationale alors que perdure la controverse entre Christian Estrosi, président (des Républicains) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve sur le dispositif de sécurité à Nice.
« Cette situation doit nous conduire à la plus grande lucidité et à enfin comprendre que nous devons changer, profondément, la dimension, la mesure, la stratégie de notre riposte », a souligné le président des Républicains lors d'une déclaration au siège du parti, à Paris. « Notre ennemi n'a pas de tabou, n'a pas de limites, n'a pas de morale, n'a pas de frontières. Nous devons être impitoyables », a-t-il poursuivi.
Pour Hervé Morin, président (Nouveau Centre) de la région Normandie et ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy, « il faut que l'on prenne des mesures comme la société israélienne a su en prendre pour assurer sa sécurité ».
Alain Juppé, favori de la primaire à droite, écrit sur son blog que « quelles que soit leur religion, les Français doivent faire bloc contre ces barbares ».
La présidente du Front national Marine Le Pen met en cause pour sa part des « décennies d'aveuglement et de laxisme ». Elle presse le gouvernement de « passer à l'action » et le met en garde : « Sa responsabilité serait historique s'il se maintenait dans une inaction qui pourrait entraîner la mise à mal de la cohésion nationale ou, pire, de la paix civile. »

(Source : Reuters)

La droite et l'extrême droite ont réclamé hier plus d'actes et de fermeté au gouvernement à la suite de l'assassinat, revendiqué par l'organisation État islamique, d'un prêtre à Saint-Étienne-du-Rouvray (Normandie), nouveau palier dans l'escalade terroriste en France qui menace, selon elles, de déclencher « une guerre de religions ».Comme après l'attentat meurtrier de Nice le 14...

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