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Technologies - Festival

Panorama, une immersion mêlée d’art et de technologie

Panorama, dernier-né des festivals de musique aux États-Unis, qui s'est tenu le week-end dernier à New York, est plus qu'une célébration pour les passionnés de rock : c'est une immersion dans l'art et la technologie.

Le festival Panorama, qui a duré trois jours, s'était ouvert à Randalls Island, située sur l'East River à l'ouest de Manhattan. Ce nouveau festival était organisé par les promoteurs de Coachella, le festival californien qui se tient tous les printemps, l'un des événements musicaux mondiaux les plus prisés.
Le premier jour d'ouverture de Panorama a été marqué par le groupe électro Major Lazer, qui a attiré de nombreux jeunes fans, ainsi que par la chanteuse FKA twigs qui s'est livrée à une performance de danse contemporaine. Le groupe Alabama Shakes, au rock trempé dans le blues et la soul, transporté par la voix puissante de Brittany Howard, était également à l'affiche pour la première soirée qui a culminé avec la formation canadienne de rock indépendant Arcade Fire. Menant la procession d'un groupe de jazz inspiré du style de Nouvelle-Orléans, ils ont interprété des chansons de leur idole David Bowie.
Vu l'offre pléthorique de festivals, Panorama cherche à se distinguer de ces concurrents en mettant un accent particulier sur le décalé et la haute technologie. Ainsi, exécutant une sorte de graffiti virtuel, des artistes sous un soleil brûlant ont vaporisé de la peinture sur un canevas dont les formes étaient projetées sur un grand écran dans une rame simulée du métro de New York.
L'une des attractions les plus populaires du festival était un dôme de 21 mètres de haut similaire à un planétarium où des dizaines de personnes pouvaient s'allonger pour admirer des vidéos abstraites flottant au milieu d'un mur d'où émanaient des sons.

Gestes géants
Ce dôme était le point culminant du «Lab», où étaient exposées des productions interactives d'artistes new-yorkais.
L'un d'eux, Zach Lieberman, a présenté sa «Reflection Study», qui utilise des programmes informatiques permettant aux spectateurs de produire leurs propres créations en manipulant des formes sur un tableau lumineux spécial. Ils avaient ainsi la surprise de découvrir le travail de l'artiste.
«Vous allez au musée et vous savez que vous allez voir de l'art», explique Zach Lieberman dans une vidéo accompagnant sa création. Et « quand je fais cette animation et ces études de logiciels, pour moi c'est une forme de création musicale», estime-t-il.
Une autre œuvre, celle de Phil Sierzega et de Charlie Whitney, baptisée «Gestes géants», s'inspire de la passion pour les smartphones. Ils ont créé une interface qui ne fonctionne plus par le tapotement des doigts mais avec une main démesurée faite de mousse.
Le festival Panorama empruntait de nombreuses facettes à Coachella, dont un vaste auvent au-dessus d'une scène pour protéger du soleil, ce qui était appréciable avec des températures de 36 degrés Celsius à New York le week-end dernier.
Le nouveau festival offrait aussi deux scènes de danse climatisées, une qui se remplissait de brume et dont le sol était un puissant amplificateur évoquant l'ère disco, et l'autre où se produisaient des DJ célèbres, parmi lesquels figurait Mike D, aujourd'hui âgé de 50 ans, membres d'un des premiers groupes de rap de New York, les Beastie Boys.
Ces dernières années, les nouveaux festivals se créent à un rythme très rapide devenant un événement-clé de l'été pour les jeunes et une source cruciale de revenus pour l'industrie musicale.

(Source : AFP)

Le festival Panorama, qui a duré trois jours, s'était ouvert à Randalls Island, située sur l'East River à l'ouest de Manhattan. Ce nouveau festival était organisé par les promoteurs de Coachella, le festival californien qui se tient tous les printemps, l'un des événements musicaux mondiaux les plus prisés.Le premier jour d'ouverture de Panorama a été marqué par le groupe électro...

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