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Nouvelles consultations politiques du roi d'Espagne, "inquiet" après sept mois de blocage

Le roi d'Espagne Felipe VI a entamé mardi sa quatrième série d'entretiens avec les représentants des partis après sept mois de blocage politique du pays, affichant son inquiétude, selon deux d'entre eux.

"J'ai trouvé le chef de l'Etat plus inquiet que lors d'une précédente occasion", a déclaré Pedro Quevedo, l'unique élu du parti Nouvelle Canaries (Nueva Canarias), le premier reçu par le monarque mardi matin.
"Je peux partager cette perception", a déclaré Isidro Martinez, du parti Foro Asturias, le deuxième qui a été reçu.

Felipe VI doit s'entretenir jusqu'à jeudi avec les dirigeants de 14 formations, afin de décider s'il propose au Parlement la candidature de l'un d'entre eux pour former un gouvernement.

Mariano Rajoy, le chef du gouvernement conservateur sortant, serait le candidat naturel car son parti est arrivé premier, mais il a laissé entendre qu'il ne se présenterait pas s'il n'était pas sûr d'avoir la confiance du Parlement.

Des législatives organisées le 20 décembre 2015 avaient débouché sur la fragmentation du Parlement en quatre grandes formations: le Parti populaire au pouvoir de M. Rajoy, les socialistes, Podemos (gauche radicale) et le libéral Ciudadanos.

Ces quatre partis n'ont pas réussi à s'entendre pour investir un cabinet et le gouvernement sortant de Mariano Rajoy expédie les affaires courantes, sans pouvoir prendre de nouvelles initiatives.

Le roi a donc convoqué un nouveau scrutin, le 26 juin. La répartition des forces dans le nouveau Parlement est à peu près identique, mais les conservateurs ont gagné du terrain avec 14 sièges en plus.
Mais avec seulement 137 députés sur 350, ils ont encore besoin d'alliés pour pouvoir gouverner et sont isolés.

Un mois après les législatives, M. Rajoy n'a réussi pour l'instant à s'assurer que de l'abstention des centristes de Ciudadanos, ce qui ne lui suffit pas pour être investi.
Conservateurs et socialistes se renvoient mutuellement la responsabilité de la paralysie et du risque d'un troisième scrutin.

Le Parti socialiste, disposant de 85 sièges et qui pourrait en s'abstenant permettre la formation d'un gouvernement en minorité, s'y refuse "pour l'heure", même si certains responsables y sont favorables.
"Nous n'allons pas leur donner la majorité que les citoyens ne leur ont pas accordée. Cela n'a aucun sens démocratique ni politique", a affirmé mardi matin la députée socialiste Meritxell Batet, en soulignant que l'ancien chef du gouvernement José Maria Aznar avait pris deux mois en 1996 pour trouver des alliés.

Le roi d'Espagne Felipe VI a entamé mardi sa quatrième série d'entretiens avec les représentants des partis après sept mois de blocage politique du pays, affichant son inquiétude, selon deux d'entre eux.
"J'ai trouvé le chef de l'Etat plus inquiet que lors d'une précédente occasion", a déclaré Pedro Quevedo, l'unique élu du parti Nouvelle Canaries (Nueva Canarias), le premier reçu...