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Moyen Orient et Monde - USA/Présidentielle

Sanders appelle à voter Clinton contre Trump le « démagogue »

Selon un sondage effectué par CNN, le républicain recueillerait 48 % des intentions de vote, contre 45 % pour la démocrate.

Bernie Sanders, hier, à l’ouverture de la convention démocrate à Philadelphie. Saul Loeb/AFP

Le perdant des primaires démocrates Bernie Sanders a appelé hier ses partisans à se ranger derrière Hillary Clinton pour l'élection présidentielle de novembre, tentant délicatement de présenter un front uni contre Donald Trump. « Trump est une brute et un démagogue, a-t-il lancé aux délégués pro-Sanders réunis en marge de la convention d'investiture démocrate à Philadelphie, qui se tiendra jusqu'à jeudi. Nous devons battre Donald Trump. Nous devons élire Hillary Clinton. » Mais une partie de ses partisans ont bruyamment rejeté son appel en faveur d'Hillary Clinton, faisant le geste de désapprobation du pouce baissé pour exprimer leur rejet de celle qui représente à leurs yeux l'establishment et une trahison des idéaux progressistes.
Le début de la convention, moment censé mettre en scène le rassemblement de la famille démocrate, a été secoué par la publication ce week-end par le site WikiLeaks de près de 20 000 messages échangés par des responsables du Parti démocrate, dérobés par des pirates informatique soupçonnés d'être liés aux autorités russes.
Ces responsables, dont la présidente du parti Debbie Wasserman Schultz, s'y montrent très critiques envers Bernie Sanders, alors que, depuis le début du processus des primaires, celui-ci s'était plaint de la partialité du parti en faveur de sa rivale, Hillary Clinton, notamment dans l'organisation des débats télévisés.
Déjà sur la sellette, elle n'a pas résisté à la controverse et a annoncé dimanche sa démission à compter de la fin de la convention, poussée dehors au nom de la paix au sein du parti.

Moscou pointé du doigt
L'entourage d'Hillary Clinton s'est publiquement étonné que les messages internes au parti soient publiés quelques jours seulement avant la convention. Robby Mook, directeur de campagne d'Hillary Clinton, a sous-entendu que Moscou essayait d'influencer le scrutin américain. Il a fait le lien avec des propos de Donald Trump considérés comme prorusses, notamment lorsqu'il a dit la semaine dernière que, sous sa présidence, les États-Unis n'interviendraient pas automatiquement pour protéger les pays baltes en cas d'agression. « La blague du jour est que la Russie a fait fuiter les e-mails démocrates catastrophiques, qui n'auraient jamais dû être écrits (stupides), parce que Poutine m'aime bien », a réagi Donald Trump hier sur Twitter. Les démocrates craignent que, malgré tous leurs efforts, la polémique des e-mails continue d'empoisonner l'ambiance de la convention. La présidente par intérim du Parti démocrate, Donna Brazile, a prévenu que des milliers d'autres messages seraient vraisemblablement publiés prochainement.
Dans la foulée de la convention républicaine à Cleveland la semaine dernière, Donald Trump s'est hissé à égalité, voire légèrement au-dessus de la démocrate dans deux sondages. Selon CNN, le républicain recueillerait 48 % des intentions de vote, contre 45 % pour Hillary Clinton.
(Source : AFP)

Le perdant des primaires démocrates Bernie Sanders a appelé hier ses partisans à se ranger derrière Hillary Clinton pour l'élection présidentielle de novembre, tentant délicatement de présenter un front uni contre Donald Trump. « Trump est une brute et un démagogue, a-t-il lancé aux délégués pro-Sanders réunis en marge de la convention d'investiture démocrate à Philadelphie, qui...

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